Dans le cadre de l’amélioration urbaine et du cadre de vie du citoyen, une commission composée d’une douzaine de membres, représentant les autorités locales ainsi que certains organismes étatiques, a effectué, il y a quelques jours, une tournée d’inspection à travers les cités d’habitation de la ville d’Aïn El Hammam.
Pour apporter des aménagements, il fallait procéder, d’abord, à un état des lieux qui, selon les habitants, laisse à désirer. En effet, selon les résidents, la cité compte de nombreuses lacunes que les responsables ont répertoriées et qui seront, «sans nul doute aplanies, le plus tôt possible», espèrent-ils. Des fiches techniques des organismes qui se sont déplacés sur les lieux ont été élaborées en vue de les soumettre à la caisse du logement qui devrait les prendre en charge financièrement. Les habitants qui nous ont joints nous ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne au niveau de la «cité Sidi Ali Ouayahia», éloignée du centre-ville de plus d’un kilomètre. «Sortis de nos appartements, on ne trouve aucune commodité. Hormis l’école primaire, on ne trouve même pas un magasin, digne de ce nom», nous dit l’un d’eux qui ajoute que «par manque de transport, le déplacement vers le centre-ville nous cause beaucoup de désagréments, surtout en temps de pluie. Nous devons attendre le passage d’un fourgon venant d’Ath Bouyoucef, parfois pendant plus d’une demi-heure». L’absence d’une aire de jeu ou d’un foyer de jeunes, dans une cité aussi importante, a été par ailleurs, signalée par les résidents dont les enfants sont contraints de chercher la moindre parcelle, entre les immeubles pour s’adonner à leurs jeux favoris. Ils se plaignent, en outre, des gravats entassés sur les trottoirs, depuis longtemps, et qui tardent à être enlevés alors qu’ils gênent considérablement les riverains. Par ailleurs, la route goudronnée, il y a quelques années, a été défoncée lors de travaux d’évacuation des eaux usées. «Sa remise à l’état ne semble pas à l’ordre du jour, à moins que la commission de daïra ne fasse l’effort de rappeler à l’ordre qui de droit», signale un autre habitant. Soucieux d’apporter un plus à la vie des locataires, les responsables ont du pain sur la planche. Malgré tout, l’idée de repeindre les façades et d’apporter des aménagements aux communes, semble faire son chemin, en même temps que l’engagement de certains travaux qui apporteraient un changement, si minime soit-il, à la vie des habitants. «L’éclairage public défectueux sera réparé dans les prochains jours, dans toutes les cités et villages de la commune», apprend-on au niveau de l’APC dont les ouvriers s’attellent aux réparations des lampadaires et au remplacement des lampes dans la zone urbaine en priorité.
A.O.T.

