«Notre bilan est négatif»

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Le président du CSA JSMB, Zahir Guellati, qui a tenu un point de presse hier matin au siège du club, sis au stade de l’UMA, est revenu sur plusieurs points liés à l’actualité de son équipe, se gardant toutefois de parler de l’avenir, préférant en laisser le soin au président du CA, Boualem Tiab, dont le retour à Béjaïa est prévu la semaine prochaine.

D’emblée, le conférencier dira : «Notre bilan est négatif, en ce sens que nous nous étions fixé comme objectif, l’accession en ligue 1. Malheureusement, l’instabilité au niveau du staff technique et l’échec du mercato hivernal ont notamment faussé nos calculs». En évoquant le départ de Saïd Hammouche, M. Guellati dira que celui-ci serait parti de son propre gré tout comme Fergani : «Hammouche voulait partir et nous ne pouvions l’en dissuader.

Quant à Fergani, dont le bilan était négatif avec quatre défaites à son passif, il a trouvé comme prétexte l’éviction du joueur Atek». En revanche, le conférencier a tenu à louer le grand mérite du coach Lamine Kebir, qui, selon lui, a su remobiliser les troupes pour réussir le challenge du maintien : «Kebir a prouvé son savoir-faire et réussi là où d’autres ont échoué il a donc des chances d’être reconduit encore pour la saison prochaine. C’est quelqu’un qui a assumé convenablement sa mission en dépit de toute la pression et les difficultés rencontrées», affirmera-t-il, avant de révéler que beaucoup de joueurs de l’effectif actuel seront libérés et qu’un recrutement de qualité sera effectué.

Evoquant le volet financier, M. Guellati précisera encore : «Nous avons un passif de seize (16) milliards de centimes et avons aussi besoin d’au moins six (6) autres milliards pour honorer nos dettes envers les joueurs et le staff technique». Abordant enfin son avenir à la tête du CSA, M. Guellati le conditionnera par le maintien de la composante actuelle du CA. Il conclura en disant : «En tout cas, nous prévoyons de tenir notre AGO avant le mois de Ramadhan pour présenter nos bilans avant de convoquer une AGE. A partir de là je verrai bien. Pour dire vrai, mon avenir à la tête du CSA sera lié à celui des membres actuels du conseil d’administration. Voilà tout».

B. Ouari

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