La commune d’Ath Laâziz est l’une des régions les plus riches en sources d’eau. En effet, des points d’eau se dégagent et jaillissent à ciel ouvert, ce qui donne une image et un paysage formidable. Cependant ces sources sont malheureusement mal exploitées à ce jour. Dans des endroits, on distingue des points d’eau qui ruissellent et se perdent sur les routes. Cette situation est lamentable à plus d’un titre vu que des villageois sont privés d’eau potable. On cite de nombreuses sources, implantées dans les villages de la commune, qui restent délaissées, à l’exemple de Thala Oullili implantée au village Beni Fouda. Il y a lieu de souligner que l’ex-exécutif communal a lancé un projet afin de réaliser un forage, mais ce projet n’est toujours pas concrétisé. Une autre source très connue dans la commune d’Ath Laâziz est celle de Thala Bwagni sise au village Amen Greur exploitée celle-ci et qui alimente plusieurs hameaux de la localité. Par ailleurs d’autres points demeurent livrés à eux-mêmes c’est le cas des sources situées au village d’Ighil Bdoumouren. On citera également comme exemple, Thalla El Melh qui jaillit sur les rails du chemin de fer. La source dite Thalla Bmridj au village Idjammthen dans laquelle des habitants s’approvisionnent mais avec le risque d’attraper des MTH puisque la source ne répond à aucune norme d’hygiène. Les villageois d’Ibourassen se procurent eux ce precieux liquide à partir de la source la plus ancienne de la municipalité d’Ath Laâziz surnommée Thalla Ldjwaris. Il est utile de souligner que d’autres sources d’eau demeurent malheureusement non exploitées et abandonnées, c’est le cas de Thala Bwalmen au village Bezzit Haut, Thalla Edahs au village Thamasawth, Elvir Akhdhim à Chekouh. Le cas de toutes ces sources nécessite une prise en charge par les pouvoirs publics.
A. Fedjkhi
