À la veille du Ramadhan, le décor spécifique qui caractérise ce mois sacré est déjà mis en place à travers les ruelles de la ville.
En effet, des confiseurs s’attellent, ces jours-ci, à préparer les locaux et tout leur « arsenal » et autre matériel qui entrent dans la confection des confiseries, lesquelles sont consommées spécialement durant ce mois sacré. Ainsi, a-ton constaté les préparatifs vont bon train dans plusieurs locaux, qui ne tarderont pas à ouvrir leurs portes le jour J dans cette ville. Faut-il relever, aussi, que cette activité saisonnière est très lucrative. Et il n’est pas un hasard, si un bon nombre de points de vente de ces sucreries ouvre dans plusieurs rues ! Les recettes qu’engrangent les confiseurs, durant uniquement ce mois de Ramadhan, suffisent à couvrir plusieurs mois de salaires acceptables! Néanmoins, ces artisans savent, pertinemment, qu’ils sont appelés à respecter le cahier des charges régissant cette activité et il ne leur est strictement pas permis de s’adonner à cette activité sans avoir le registre de commerce en bonne et due forme. Cette décision prise par les pouvoirs publics est venue, il y a quelques temps, mettre le holà quant à la reconversion de la plupart des commerçants, comme les cafetiers, les restaurateurs, entre autres, en vendeurs de sucreries spéciales Ramadhan! Ainsi, dans cette ville de Tazmalt, pour ne citer que celle-ci, le décor est planté peu à peu, et ce, avant l’entrée « officielle » du mois de carême. Par ailleurs, l’on a constaté également, dans toute cette ambiance qui précède la venue de Ramadhan, la stabilité des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Effectivement, si l’on prend l’exemple des légumes, aliments de base des ménages, leurs prix ne connaissent aucune flambée! Mieux encore, les tarifs sont à la portée même des familles à faibles revenus! À l’instar de la pomme de terre, aliment de base de la famille Algérienne, dont les prix oscillent entre 25 et 30 da/kg. Néanmoins, les ménages restent, malgré tout, sceptiques quant à la stabilité de cette mercuriale clémente. D’aucuns craignent que les prix des produits de première nécessité ne prennent la courbe ascendante durant les premiers jours de Ramadhan. Concernant la viande, celle-ci connaît également des prix stationnaires, à l’instar de la viande bovine, cédée entre 780 et 900 DA/kg. Quant à la viande du poulet, celle-ci pourrait faire le bonheur des ménages de moyenne et faible bourses, durant ce Ramadhan, car ses prix sont en baisse « stationnaire »! En moyenne, le poulet vivant se vend à 170 DA/kg et le poulet emballé à 220 DA/kg.
Syphax Y.

