Le transport manque toujours !

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Les voyageurs des Ouadhias souffrent toujours du manque de transport, de Tizi-Ouzou vers leur localité surtout en fin d’après-midi, au sortir du travail. En effet, malgré l’augmentation des tarifs par les transporteurs de voyageurs par fourgons et ceux par taxis, passant respectivement de 50 à 70 DA pour les premiers, et de 80 à 100 DA pour les seconds, les gens d’Iwadhiyen continuent de faire le poireau à la station multimodale de Béni-Douala, notamment les mercredi et jeudi, où la crise se fait le plus sentir. Il faut dire que cette situation pénalisante pour les voyageurs vers la localité des Ouadhias dure depuis des années. A partir de 16 heures, heure de sortie des travailleurs et des étudiants, l’arrêt se retrouve désert, et ce sont les transporteurs de Ouacif et de Béni-Douala qui profitent de l’occasion, proposant leurs services aux mêmes tarifs que les taxis, à savoir 100 DA. Mais ce sont les «fraudeurs» qui tirent le plus grand bénéfice avec 150, voire 200 DA, la place. «Il y a un manque réel de transport, ce qui ouvre la voie devant les fraudeurs qui s’en mettent plein les poches sur le dos des voyageurs», nous dira cet étudiant en économie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. «Ça a toujours été comme ça, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau ! Les transporteurs, pour leur majorité refusent de revenir vides, vers 16 heures ou 17 heures, pour chercher les voyageurs. Cela va, sans nul doute, s’empirer durant ce mois-ci, car j’ai entendu l’un d’entre eux (un transporteur) dire qu’ils se sont scindés en deux groupes, l’un travaillant pendant la première quinzaine du mois de carême et l’autre durant la deuxième, et ce, pour un bon nombre de rotations vu que la vie marche au ralenti en cette période», nous dira une jeune femme qui fait la navette chaque jour, elle qui travaille à Tizi-Ouzou. À quand alors la régulation de ce secteur ?

Lycia A.

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