Le boulevard de l'ancienne ville dans le noir

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La ville d’Akbou, sise à 60 kms de Béjaïa, connait des manques et déficits flagrants, surtout sur le volet aménagement urbain. Ceci, malgré la cagnotte faramineuse de plus de 600 milliards de centimes qui «somnole», depuis des années, dans les caisses de la municipalité sans servir les collectivités. En effet, aussi incongru que cela puisse paraître, le boulevard principal de l’ancienne ville est dépourvu… d’éclairage public! Pire encore, il fait presque noir aux alentours du siège de l’APC et de la place publique colonel Amirouche laquelle fait face à cette institution sujette à des troubles, ces derniers jours, avec cette valse de fermetures, actions menées par les citoyens en furie de cette commune. Les lampadaires au niveau de ce boulevard ne fonctionnent pas durant la nuit, plongeant en conséquent cette partie de l’ancienne ville dans le noir. Seuls les lumières des magasins et celle des voitures qui passent « illuminent » un tant soit peu les lieux! Les soirées Ramadhanesques, qui commencent déjà n’ont aucun attrait et charme dans ce boulevard en proie à l’obscurité. C’est à peine si les passants distinguaient les alentours. «C’est vraiment atterrant ! Une commune aussi riche comme la nôtre ne possède même pas d’éclairage public, entre autres ! Comment peut-on passer des soirées de Ramadhan avec toute cette obscurité ? N’en parlons pas du volet sécuritaire. Les vols et les agressions peuvent être perpétrés en toute impunité. Je suis vraiment à court de mots!», tempête un habitant de l’ancienne ville d’Akbou. Comme l’a si bien dit notre interlocuteur, la ville d’Akbou ne mérite certainement pas ce triste sort.

Syphax Y.

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