Un dépotoir sous le pont de l'oued Amarigh

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La pollution de l’environnement ne cesse de prendre des proportions alarmantes dans la wilaya de Bouira. Les déchets en tous genres envahissent continuellement les espaces publics, les cités, les rues et les forêts. Tout y passe. L’incivisme n’a pas reculé en dépit de tout, mais bien au contraire, nous sommes tentés d’affirmer qu’il a de beaux jours devant lui. Il y a également ce problème lié au traitement des déchets et à l’absence des unités de recyclage des ordures ménagères et industrielles. Dans la commune d’Ath Mansour pour l’exemple, il existe certains endroits qui sont transformés en dépotoirs, à l’image de l’oued Amarigh, où beaucoup de décharges sauvages sont aménagées en enflant de jour en jour. Toutefois, ce qui a le plus attiré notre attention, c’est ce pont routier qui relie les wilayas de Bouira et Béjaïa, via le CW 42A, qui donne des soucis. En effet, en dessous de cet ouvrage d’art, long d’une centaine de mètres, situé à la sortie Nord de la commune d’Ath Mansour, à quelques encablures de la localité de Tihemamine (5 kms de Taourirt), il existe un dépotoir qui s’étale sur bonne superficie, et ce, depuis des lustres. Ce dépotoir se trouve mêlé aux eaux usées pestilentielles qui coulent dans le lit de l’oued Amarigh. Comme nous avons constaté sur les lieux dernièrement, des monticules de déchets en tous genres jonchent cet endroit. Les automobilistes, en transitant par ce pont, jettent des sacs remplis de déchets du haut de cet ouvrage. Les immondices chutent lourdement en allant s’écraser au fond de l’oued sur une hauteur d’une dizaine de mètres. Les riverains sont aussi à plaindre puisqu’ils n’hésitent pas à débarrasser les immondices sous ledit pont, en rajoutant un coup à un décor déjà chaotique. La situation qui y prévaut est indescriptible. Dans la foulée, les chiens errant investissent les lieux en fouinant dans les tas d’immondices.

Y. S.

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