Quand le Ramadhan rend la circulation plus fluide !

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Le mois sacré de Ramadhan, qui a débuté le 6 juin dernier, boucle, déjà sa première décade. Le temps passe vite. Hormis la chaleur accablante qui sévit ces derniers jours dans l’ensemble du pays, les jeûneurs passent un bon Ramadhan, en dépit de cette flambée des prix de certains produits alimentaires. Cependant et malgré tout, nous avons constaté un fait, pour le moins positif, depuis le début du mois de carême dans la daïra de M’Chedallah, pour ne citer que celle-ci. En effet, les différentes routes qui traversent cette circonscription sont devenues moins encombrées que d’habitude. La circulation y est devenue, comme par enchantement, fluide. Sur les RN 15, 26, 5 et 30, qui passent par cette daïra, il nous a été donné de constater cela, au grand soulagement des usagers qui les empruntent quotidiennement. Dès la matinée, ces tronçons sont empruntés par un nombre réduit d’automobilistes, lesquels ont toute la latitude de circuler sans encombres, ni contraintes. Toutefois, ce qui est positif dans tout cela, c’est le transport de voyageurs qui se trouve « soulagé » de tous les bouchons et autres embouteillages qui font perdre aux transporteurs et aux usagers un temps précieux. Pour l’exemple, le trajet M’Chedallah-Tazmalt, qui se faisait en 3 quarts d’heure avant, se fait en une demi-heure depuis le début de Ramadhan. C’est dire que la circulation est devenue tellement fluide que les usagers gagnent en temps. Cependant, les routes étant moins encombrées, certains automobilistes trouvent un malin plaisir à appuyer sur le champignon en faisant dans l’excès de vitesse. Néanmoins, à une poignée d’heures de l’adhan, la circulation automobile « reprend » du poil de la bête pour devenir dense, et ce, à cause, bien évidemment, des emplettes qu’effectuent les chefs de familles afin de subvenir à leurs besoins. Les soirées ne sont pas en reste, puisque la circulation automobile reprend de plus belle, et ce, jusqu’à des heures tardives de la nuit.

Y. S.

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