La ceinture des Ittourars constitue un chemin complètement endommagé et détérioré où il est même difficile pour un tracteur ou un 4*4 de rouler confortablement sans se déporter en zig-zaguant de droite à gauche ou de gauche à droite à la recherche du moindre espace, même exigüe soit-il, pour rouler convenablement sans secousses à cause des creux et des bosses lon-geant de long en large ce chemin jusqu’à la frontière de la commune d’Imsouhal. Cependant, les automobilistes et autres conducteurs de transports publics et de marchandises qui atten-daient avec impatience le revêtement de cette chaussée afin de faire quelques économies sur la pièce détachée et éviter ainsi à leurs véhicules d’être constamment endommagés, étaient aux anges en voyant arriver une entreprise privée connue de la wilaya, spécialisée dans les revêtements. Mais ces derniers ont vite vu leur rêve s’éclipser, car l’entreprise a entamé les travaux de reprofilage sur le versant ouest allant de Tizi Bouirène vers Béchar, sur le CCN°6. «Cette entreprise a vite fait de plier bagages pour repartir en urgence vers un autre chantier plus pressé», avons-nous appris d’une source qui voulait garder l’anonymat. Par ailleurs, d’autres sources concordantes nous apprennent que se sont les commerçants riverains installés le long de ce tronçons qui auraient arrêté l’entreprise pour cause de la hauteur du goudron dépassant déjà la hauteur des trottoirs, d’où le risque d’inondations des commerces et notam-ment les habitations situées au bas des rez-de-chaussées, d’où l’exigence des habitants à ce que l’entreprise fasse en premier les travaux de décapage pour que la chaussée soit au moins au niveau des commerces. «Une demande qui n’était pas incluse dans le marché», selon nos sources d’informations. Par ailleurs, d’autres sources nous informent que d’autres villageois s’opposent au revêtement avant que le réseau d’assainissement piétinant la conduite d’eau potable les alimentant ne soit refait. En revanche, les usagers fréquentant quotidiennement le CCN°7, situé sur le versant Sud-est, allant lui aussi de Tizi Bwirène jusqu’à la piscine, limite avec la commune d’Imsouhal, un chemin dont l’état reste à désirer où l’on fait en voiture plus d’une demi heure au lieu de 10 minutes pour rejoindre le chef-lieu d’Iferhounène à cause jus-tement du mauvais état de la chaussée, ne comprenaient pas le départ de l’entreprise susmen-tionnée, étant donné que c’est à elle aussi qu’est attribué le marché du revêtement de cette chaussée, dont elle avait d’ailleurs entamé l’élargissement l’année passée avant de repartir et abandonner le chantier. «Au lieu de partir, pourquoi ne commencerait-elle pas par le CCN°7 qui est d’ailleurs plus dégradé que le CCN°6», s’étonne-t-on. De notre côté nous avons essayé de voir l’exécutif d’Iferhounène pour nous donner plus d’informations à ce sujet, mais malheureusement, en vain.
Madjid Aberdache
