Deux matières étaient au programme de la première journée de la deuxième session partielle du Baccalauréat 2016: histoire-géographie et gestion. À Tizi-Ouzou, comme à travers tout le territoire national, les candidats se sont dirigés de bon matin vers les nombreux centres d’examens pour passer leurs épreuves. Au centre d’examens Fatma N’Soumer, l’ambiance était détendue à première vue. Le président du centre qualifie la journée «d’ordinaire», «tout se passe dans les meilleures conditions», rassure-t-il. De leur côté les candidats étaient déjà dehors, à la main, le sujet d’histoire-géographie, la première matière de cette première journée des épreuves. Sur leurs visages, plusieurs expressions sont exprimées, sérénité pour les uns et stress et inquiétude pour les autres. Lynda, une jeune candidate en science expérimentales, trouve le sujet «abordable», toutefois, l’important dispositif de sécurité l’aurait un peu perturbée. C’est ce que dira également Mustapha, candidat en mathématiques, qui, à peine son examen terminé il s’est précipité vers le lycée Fatma N’Soumer où ses amis passent l’épreuve. «Je n’ai pas pu me concentrer, ils étaient nombreux dans la classe», nous dira-t-il en rigolant. Imane et Zohir étaient plus confiants, en qualifiant le sujet carrément de facile. Mouloud reviendra lui sur la fuite de sujets et la fraude lors de la première session : «J’espère que cette fois-ci tout se passera bien, moi je n’ai pas triché j’ai fait beaucoup d’efforts lors de la première session, j’ai tout donné et là je me sens démotivé», regrette-t-il. Une jeune élève, en entendant les déclarations de Mouloud, éclatera de rire et dira soulagée : «Pour moi, c’est le contraire, je n’ai pas bien travaillé la première fois, ça m’a permis de mieux me préparer». Au niveau de la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou, et concernant la première demi-journée de l’épreuve, M. Tachaabount parlera de 82 cas d’absences à la scolarité et de 1 198 pour les candidats libres. «Impossible de savoir pour le moment s’il s’agit de retardataires ou autre», précisera-t-il. «Pour le moment, nous n’avons enregistré aucun cas de fraude», rassure encore le chargé de la communication.
Kamela Haddoum