Aux urgences de l’EPH de Draâ El-Mizan…

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Depuis le début du Ramadhan, outre les nombreux accidents de la circulation que ne cessent de connaitre les différentes routes, entraînant beaucoup de blessés, un autre phénomène est également constaté au niveau du service des urgences de l’EPH Krim Belkacem et de la polyclinique. Il s’agit des accidents domestiques qui se sont eux aussi multipliés. A tous moments de la journée, des personnes de différents âges se présentent aux urgences pour différents soins. «Ce sont généralement des femmes ou des jeunes filles qui se blessent en vaquant à leurs différentes occupations domestiques, telles la vaisselle ou la préparation du repas. Un accident est si vite arrivé», nous confie cet infirmier chargé de renouveler les pansements. «Je me demande encore comment cela a pu m’arriver. La dernière assiette qui me restait dans la bassine, c’est brisée entre mes mains me causant une plaie profonde au pouce», nous déclare cette femme d’un certain âge, qui attendait patiemment son tour pour un changement de pansement. Et une quinzaine de personnes étaient là pour le même mobile. Outre ces accidents domestiques, il y a également ceux qui arrivent lors des travaux de champs, d’autant plus que c’est la campagne de fenaison. «Chaque jour, venant directement des champs, de nombreux citoyens arrivent au service des urgences, avec des plaies ouvertes aux pieds et aux mains, car ils avaient mal utilisé leur faux ou leur faucille», nous dira ce technicien de la santé qui nous précisera que ce phénomène est plus fréquent durant le mois de Ramadhan. Tous les patients que nous avons approchés nous diront qu’ils n’arrivent pas à s’expliquer ce qui s’est réellement passé. «Je tenais la faucille avec ma main droite et une touffe d’herbe de l’autre, et brusquement, je vis le sang qui coulait de la paume de ma main gauche», nous racontera avec beaucoup d’humour ce fellah.

Essaid Mouas

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