En effet, cette louable initiative vise à inculquer une culture environnementale aux citoyens, afin de les encourager à la préservation de leur milieu environnemental, qui ne cesse de se dégrader. Etaient présent à cet événement, plusieurs associations environnementales et sportives, en l’occurrence, l’Association des sports mécaniques, ainsi que la DGSN, le ministère de l’Environnement, le CNFE, et les scouts Musulmans algériens.
En effet, c’était une occasion pour les familles de découvrir la beauté de leur ville, d’autant que la capitale est submergée par la pollution de millier de voitures, et d’usines qui sont implantées un peu partout.
Et comme la circulation est toujours infernale, c’est généralement dans ces occasion que les citoyens se permettent de sortir en famille accompagnés de leur enfants, pour se démarquer de la routine, et de la morosité de cette journée où la capitale devient chaque vendredi, une ville morte. D’autre part, Interrogée sur l’objectif de cette journée, Melle Tazroute, chargée de la communication au Conservatoire National des Formations à l’Environnement (CNFE) dira que cette deuxième édition vise d’une part ‘’faire habituer les Algérois à la marche afin de préserver l’environnement, en passant une journée sans bruit et à respirer un air sain. C’est du moins un moyen d’inculquer aux algériens une nouvelle culture pour préserver leur environnement, et aussi, à leur faire connaître la diversité et la richesse de leur environnement ’’.
D’autre part, nonobstant les bienfaits de cette journée, on a constaté la colère de certaines gens, les derniers espèrent qu’un tel événement, devrait être organisé dans un milieu environnemental est non pas au sein de la capitale. ‘’On est condamnés de ne pas bouger durant toute la journée, d’autant que toutes les ruelles sont fermées, nous ne sommes pas contre l’environnement, mais contre cette anarchie’’ déplorent nos interlocuteurs. Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que cette journée a coïncidé avec la Journée mondiale de la biodiversité, pour cela, le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, a organisé une exposition animée par des experts en le matière, ces derniers incitent les gens à la nécessité de préserver la biodiversité de leur environnement. Enfin, il reste que la lutte contre la pollution sonore ou de l’air pourrait être cependant, un luxe que l’Algérie se permettrait, quand on sait que ses institutions fonctionnent sous l’effet de la rumeur, de l’humeur et de la susceptibilité.
Y. Maouchi