Ces derniers jours, à travers toutes les localités de la daïra de Darguina, et aidé par l’association «Nour El-Ihsane» d’Aït-Smaïl, un père, M. Djenane Boualem, a placardé plusieurs fiches où il exhorte toutes les âmes charitables à lui venir en aide pour soigner sa fille «Saloua». Cette dernière est âgée de cinq ans, elle est atteinte d’IMC (Infirmité Motrice Cérébrale). Depuis sa naissance, sa famille n’a pas cessé de se débattre seule pour tenter de la soigner. D’ailleurs, pour se rendre disponible, le père a cessé toute activité car seuls ceux qui ont fait l’expérience peuvent savoir combien est difficile la prise en charge d’un enfant dans cet état. «Partout où je suis allé on me dit que la rééducation reste la seule chose à faire, en attendant un miracle !», nous dit le père. L’infirmité motrice cérébrale (IMC) est un trouble du mouvement et de la posture dû à une lésion du cerveau survenue dans la période anténatale ou périnatale, ou à une anomalie du cerveau apparue au cours de son développement. Peut importe son âge, un enfant IMC ne peut ni s’assoir seul ni tenir des objets ni tenir sa tête et ni marcher. Une assistance permanente de l’un des parents est plus que nécessaire. On lui a fait passer une IRM, une IUG, des analyses, mais en vain. Comme les ressources de la famille sont très limitées, il faut faire des mains et des pieds pour être reçu dans un établissement étatique, car chez le privé les prix sont exorbitants ! Déjà sa rééducation coûte chère ! Il lui faut six à huit séances par mois, et chaque séance chez le privé coûte 700 DA, mais il faut, à chaque fois, payer la location d’une voiture, puisque transporter «Saloua» par bus est impossible. Par exemple, pour se rendre jusqu’au centre de rééducation d’Ilmaten, le transport coûte 3 000 DA. D’après le père, tout cela ne servira à rien, puisque «aucun malade n’est guéri avec cette méthode !». Ce calvaire dure depuis la naissance de Saloua car, surtout que le père, en plus de s’occuper de sa fille, doit faire vivre sa famille ! Dernièrement, une lueur d’espoir est venue éclairer le ciel de cette famille. En effet, le docteur Igor Nazarov pratique des interventions chirurgicales censées guérir ce genre d’infirmités dans une clinique à Barcelone. L’espoir qu’a fait naître cette nouvelle dans le cœur des parents de Saloua et de ses proches est réel, puisqu’une autre petite fille, atteinte de la même infirmité a subi cette intervention le mois d’avril passé et, actuellement, son état s’est amélioré sensiblement. Il s’agit de Lydia Neghli de Mekla, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Le père de Lydia que nous avons contacté s’est dit très heureux de l’état actuel de sa fille, bien qu’il reste encore plusieurs étapes à entreprendre et à franchir. Il souhaite que Saloua puisse bénéficier, à son tour, de l’aide de tout le monde car, lui aussi, c’est grâce à la solidarité qu’il a payé l’intervention de sa petite Lydia. Selon une correspondance de la clinique Cinamed SL de Barcelone (page web : www.cinamed.es), l’intervention coûtera 4 000 euros incluant la visite préopératoire, l’hospitalisation, une nuit à l’hôpital pour un des parents, la chirurgie et la première visite de contrôle, 6 mois après l’opération. Le virement doit se faire par banque, afin d’établir la demande de visa. Après six mois, des séances de rééducation, 2 500 euros chacune, seront programmées dans la même clinique. Pour réunir cette somme, le père lance un appel à la solidarité en direction des particuliers, des entreprises et des institutions publiques. Il espère qu’à l’occasion de ce mois sacré des âmes charitables répondent favorablement à sa demande pour l’aider à franchir cette première étape. Il est joignable au numéro suivant : 07 77 45 15 29. Pour effectuer d’éventuels virements CCP, le numéro est le suivant : 9233339/22. Le sort de la petite Saloua est entre vos mains, aidez vos semblables et Dieu vous aidera.
Saïd M.