La pièce Thimest toujours à l’affiche

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La pièce de théâtre ‘’Thimest’’ (Le feu) a été jouée, dans la soirée de lundi dernier, au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou, devant une assistance très nombreuse et séduite.

C’est une création locale du jeune metteur en scène Mokrab Lyès, élève d’un pionnier du 4ème art, en l’occurrence Houche Abderrahmane, qui a dernièrement été honoré. L’histoire se passe dans un royaume à la riche agriculture. Chaque saison, le pays profite de belles récoltes de divers fruits et légumes. Mais le pays est sous l’influence d’un charlatan qui lui imposa la vénération du Feu. Un jour, un étranger de passage s’y installa comme forgeron et bientôt, tout le royaume le respecta et l’apprécia. Ce qui ne fut pas du goût du roi qui le mit en prison, l’accusant de vouloir séduire la princesse et semer le trouble dans tout le royaume. La princesse est mariée au charlatan maléfique par dépit, le forgeron incendia tout le village… Notons que le public a beaucoup applaudi les comédiens, au nombre de 13, dont deux danseurs.

Arous Touil

Ils ont dit…

Nacer Terrad, président de l’association ‘’Ithran’’

La pièce est adaptée d’un conte kabyle (Ahedadh Uqalus) (le forgeron). C’est une création du metteur en scène Mokrab Lyès. L’histoire est classique. Les dictateurs oppriment toujours ceux qui n’obéissent pas aux ordres. Le public a beaucoup apprécié et le message est passé 5/5.

Hassiba Cherfaoui (rôle de la princesse) : C’est un rôle très difficile. Mon père, le roi, n’a pas voulu accéder à mon vœu d’épouser le forgeron, qui pour lui est un ennemi de la cour car il n’a pas adhéré au rite de la vénération du Feu. Il a voulu me marier au charlatan puissant et j’ai accepté à la seule condition que le forgeron soit libéré. Mais celui-ci apprenant la nouvelle du mariage, mit le feu au village et la seule rescapée fut la princesse qui eut le visage tout brûlé. Désorienté de la voir dans cet état, il se donna la mort.

Malek Fellag (forgeron) : La mission du forgeron est très complexe. Il est apprécié de la population, mais le roi ne voit pas d’un bon œil cette influence et ses idées émancipatrices. C’est le début du conflit. Il est mis en prison. La princesse qu’il aimait est promise à un charlatan. Puis c’est le drame !»

Propos recueillis par A. T.

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