Le drame !

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Macabre aura été la soirée d’avant-hier aux urgences du CHU Nédir Mohamed de Tizi-Ouzou où ont été acheminées les dépouilles de trois accidentés de la route. Deux jeunes motocyclistes qui ont trouvé la mort sur la route d’Oued Falli et un autre du côté d’Oued Aïssi.

En effet, peu avant 19 heures, deux jeunes, dénommés A.W, âgé de 23 ans, et N.B âgé de 24 ans, ont trouvé la mort dans des circonstances tragiques. Ils ont été évacués au CHU de Tizi-Ouzou sans vie. Peu de temps après, à peine une heure plus tard, une autre victime d’un autre accident de la circulation est également évacuée dans des circonstances toutes aussi dramatiques. Malheureusement, l’équipe médicale ne pourra rien pour lui. Il sera alors le troisième décès de cette entame de soirée. Le défunt était âgé d’à peu près la quarantaine. Jusqu’à hier en milieu de journée, au CHU, ce dernier restait toujours non encore identifié. C’était un véritable cortège funèbre qui stationnait devant les urgences du CHU de Tizi-Ouzou. Les équipes des ambulances étaient finalement là pour procéder à des dépôts de corps. Les alertes lancées par la direction du CHU pour mobiliser le collectif des urgences en vue de l’arrivée de ces deux évacuations attendues n’auront finalement servi qu’à constater les décès. Une funeste soirée pour les blouses blanches mais aussi pour les membres des familles des victimes venus en nombre devant le bloc des urgences du CHU. L’atmosphère était à la tristesse. Un silence pesant, parfois rompu avec des cris et des pleurs, régnait sur les lieux. En l’espace «d’une semaine – depuis l’Aïd à ce jour- on a enregistré une dizaine de morts et plus d’une centaine de blessés causés par les accidents de la circulation», a commenté Dr Aït Hamadouche, un Maître assistant chirurgien du service viscéral, rompu aux gardes au niveau du bloc des urgences. «C’est malheureux mais c’est la réalité», ajoute-t-il avant de s’engouffrer dans le couloir menant au bloc opératoire.

Hocine Moula

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