Austérité oblige, les ressources budgétaires allouées aux collectivités locales, au titre de l’exercice 2016 des plans communaux de développement (PCD), comptent parmi les plus chiches de cette dernière décennie. Pour les communes comme Béni Maouche, qui vivent sous la perfusion des subventions, les restrictions budgétaires imposées par la conjoncture de crise, entravent sérieusement le développement local. «Nous n’avons reçu qu’une petite autorisation de programme de 23 millions de dinars, soit près de 40% seulement de l’exercice précédent», nous confie M. Loudjani, le premier magistrat de la commune. L’édile communal souligne que faute de crédits suffisants, bien des projets sont remis à une date ultérieure. «Nous sommes contraints de prioriser les urgences, en opérant des choix souvent douloureux», avoue le P/APC, qui en appelle à la patience et à la compréhension de ses concitoyens. Sans surprise aucune, l’essentiel de cette maigre subvention est réservé au secteur de l’hydraulique, apprend-on. «Nous avons programmé de réaliser des projets d’adduction d’eau potable et d’autres opérations relatives à l’évacuation des eaux usées», déclare le maire. Mise en place de nouvelles conduites de distribution d’eau potable, extension du réseau d’assainissement et achèvement de projets en chantier, sont à l’ordre du jour du présent exercice. Une faible proportion de ces subsides est consacrée à des opérations d’aménagement urbain, précise-t-on. «Nous avons inscrit au programme la réfection du réseau de l’éclairage public, à travers de nombreuses localités et villages de notre commune», nous fait savoir le premier responsable de l’APC. Notre interlocuteur nous a indiqué enfin, que certains projets étrennent leur phase de réalisation, tandis que d’autres sont en instance de lancement.
N. M.