La jeunesse, c’est la fougue et l’impénitence. C’est aussi l’émulation, la mode et les folies ! Les jeunes, à Béjaïa, ne font pas exception, et rêvent toujours de mener une vie confortable, où ils peuvent se permettre tout. Une voiture luxueuse, de l’argent et des fringues dernier cri constituent, en quelque sorte, le rêve de la majorité des jeunes. Mais entre le rêve et la réalité il y a tout un monde. L’imprudence est aussi un défaut « juvénile ». Et ce défaut, beaucoup de jeunes gens le payent, malheureusement,…de leur vie. Ces dernières années, nous avons constaté un rush accru de la part des jeunes vers les motocyclettes et autres scooters. Mis en vente dans les surfaces réservées à cet effet, ces véhicules à deux roues font rêver les jeunes amateurs de sensations fortes et de la vitesse à outrance. Pour s’en apercevoir, il suffit juste d’observer nos routes où des centaines de motocyclistes les traversent souvent à la vitesse de l’éclair! Faisant fi des règles régissant le code de la route, certains jeunes à bord de ces deux roues vont jusqu’à effectuer des « parades » dangereuses sur les routes au péril de leur vie et celle des autres, et ce, pour « impressionner » les badauds, alors qu’en réalité il ne s’agit-là que d’un acte purement suicidaire. L’inconscience et l’imprudence de ces jeunes motocyclistes finissent, parfois, par provoquer l’irréparable. Cela sans évoquer tous les bruits assourdissants qu’ils provoquent avec, surtout, les motos de grosses cylindrées qui vrombissent en passant à vive allure. Néanmoins, il est à déplorer, dans tout cela, cette bévue de la part des motocyclistes qui ne mettent pas de casque. En effet, l’écrasante majorité d’entre eux ne mettent jamais le casque qui protège le crâne en cas de chute, ce qui les expose, si un accident venait à se produire, à une mort certaine quand ce n’est pas une grave blessure! Cette incurie est à mettre toujours à l’actif de l’inconscience de ces amateurs des deux roues. Les conséquences de ce manquement aux règles de conduite sont payées très cher, avec des accidents, souvent, mortels, où des jeunes, pas plus de 20 ans pour la plupart, y laissent leur vie. Dans la commune d’Aït R’zine, pour l’exemple, deux jeunes, à bord de leurs motos respectives, ont perdu la vie en l’espace de 2 mois (juin et juillet de l’année en cours) à cause des accidents survenus sur la route. Ces deux victimes sont mortes sur le coup à cause du non-port du casque ! C’était de l’inconscience, conjuguée sans doute à la passivité des services de contrôle.
Syphax Y.

