Le plateau d’œufs à 340 dinars

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Cédé à deux cent trente dinars (230 DA), il y a une dizaine de jours seulement, le prix plateau d’œufs de trente unités est vite monté pour s’afficher à trois cent cinquante dinars (350 DA) ou douze dinars la pièce, dans les épiceries de la ville d’Aïn El Hammam. Les consommateurs qui n’en reviennent pas, trouvent là un sujet de conversation inépuisable. Chacun y va de son explication. Certains parlent même de «maladies qui auraient décimé des poulaillers entiers dans les wilayas de l’Est. Les commerçants viennent alors s’approvisionner d’ici». Nous n’avons pas trouvé de confirmation à ces arguments qui prévalent en ce moment dans la région. Il faut dire aussi que même si la consommation des ménages n’a pas augmenté sensiblement, les œufs se vendent plus que d’habitude. Il faut noter que les résultats des examens boostent les ventes, car «en plus du cadeau destiné aux lauréats, nous offrons un panier de fruits et des œufs lors de notre visite à leurs familles, comme le veut une coutume de nos régions», explique un sexagénaire. Par ailleurs, avec la période des fêtes de mariages et de circoncisions, qui bat son plein, la demande en œufs pour la confection de gâteaux «augmente sensiblement», nous dit un commerçant. Selon un producteur, «les éleveurs de poules pondeuses, tout comme ceux du poulet de chair, évitent la période des chaleurs où le taux de mortalité de leur cheptel est plus important. Ainsi, ceux qui ont pris des risques de produire des œufs en cette saison, se retrouvent dépassés par la demande». Notons que le poulet dont les prix avaient baissé jusqu’à atteindre cent soixante dinars (160DA) avant le mois de carême, a vite repris du poil de la bête, se négociant à quatre cent trente dinars le kilo.

A.O.T.

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