Le barrage Tilesdit, pas que des bienfaits

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Depuis plusieurs années, les traditionnelles campagnes de démoustication ont été mises aux oubliettes dans cette municipalité se trouvant au nord de la wilaya de Bouira et qui compte d’innombrables points noirs et foyers d’épidémies transmissibles à l’homme par ces parasites. Des nuisibles se manifestant en force dès les premières semaines de la saison estivale, à travers les incalculables dépotoirs sauvages, les rejets d’assainissement dans chaque village, les points d’eau non traités et les eaux usées et stagnantes. Autant de lieux de prédilection de ces dangereux parasites qui véhiculent diverses maladies et qui prennent d’assaut les habitations. Il n’en demeure pas moins que ceux qui souffrent le plus de ces mouches et moustiques sont les nourrissons qui subissent, chaque nuit, de véritables tortures à travers des piqûres cuisantes. Cela provoque boursouflures et boutons rougeâtres purulents et douloureux. L’absence de l’hygiène laisse également apparaitre des invasions spectaculaires de fourmis à l’intérieur des habitations. Ces insectes rampants prennent d’assaut les cuisines surtout à la recherche des restes d’aliments. Dans la commune de M’Chedallah et la plupart de celles mitoyennes de la rivière d’Assif n’sahel, telles que Bechloul, Ahnif et Ath Mansour, ce sont des moustiques qui ont envahi la région depuis l’année passée. Ces insectes réfractaires résistent, selon les riverains, à tous les traitements et insecticides disponibles au niveau des drogueries. Les citoyens de cette région affirment que ces nuées de moustiques se sont multipliées depuis la mise à eau du barrage de Tilesdit, dans la commune de Bechloul, il y a cinq ans.

O. S.

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