Le flanc Est de la montagne d’Achtoug, situé dans le douar d’Amdoun n’Seddouk, a brûlé dans la nuit du samedi à dimanche derniers, et ce malgré l’intervention énergique des sapeurs pompiers. Mais leur tâche s’avérait vaine à cause du manque exorbitant de moyens. L’endroit est abrupt et manque d’ouverture de pistes agricoles. Si les villages Ighil Ouchekridh, Tighilt Oumetchim et Bouyekni, situés au nord, sont hors de danger, par conséquent, le village Seddouk Oufella était sérieusement menacé du fait que les flammes descendaient vers les premières habitations situées au piémont de la montagne. L’incendie s’est propagé vers le Sud en se dirigeant vers le village Ath Djaâd, relevant de la commune d’Amalou. Cet incendie a compliqué la vie aux habitants des villages du douar d’Amdoun n’Seddouk restés toute la journée du dimanche cloitrés chez eux à cause de l’air devenu irrespirable dehors et de la montée de la température qui a dépassé de loin la barre des 40°. La semaine passée, un incendie a ravagé le maquis dans le village Ighil Meloulène relevant de la commune de M’cisna. En matière d’ouverture de pistes agricoles, la commune de Seddouk est à la traine bien qu’elle possède une subdivision des services agricoles et une subdivision des forêts. C’est le cordonnier mal chaussé à vrai dire. Si l’on s’en tient à cela, la direction des services agricoles de la wilaya de Béjaïa a bénéficié d’un programme ambitieux d’ouvertures de pistes agricoles et seul le village Seddouk Ouadda dans le douar d’Amdoun n’Seddouk a bénéficié d’une ouverture de piste, un projet qui tarde à être réalisé et un retard qui dure depuis 2 ans. L’entreprise chargée de sa réalisation attend-elle que les chers oliviers des habitants partent en fumée pour entamer les travaux ? Il appartient aux services de la DSA de prendre les mesures qui s’imposent. Urgence signalée !
L. Beddar