Pas de collecte des ordures à Tihemamine

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La gestion des déchets ménagers est l’un des points cruciaux dans toutes les collectivités locales que compte la wilaya de Bouira. Cette opération revêt un cachet important, en ce sens que l’hygiène publique est primordiale pour une vie saine et salubre. Cependant, il arrive que la collecte des ordures accuse des insuffisances ou des déficits, à l’exemple de ces endroits, généralement des pâtés de maisons éloignés, qui ne bénéficient pas de l’enlèvement des ordures ménagères, à l’instar de ce hameau de Tihemamine, situé à l’Est du chef-lieu communal d’Ath Mansour, où les éboueurs communaux n’effectuent pas des tournées, afin de débarrasser cette petite localité de ses déchets. Résultats des courses: les habitants se voient « contraints » de jeter les immondices sur les berges des oueds de l’Amarigh et Tizerviline. Ces actes sont, certes, répréhensibles, mais ces habitants n’ont pas d’autre choix devant la défection de la collecte des ordures que leur devait assurer les éboueurs de la commune. Nous avons eu le déplaisir de constater, dernièrement, l’existence d’amoncellements d’ordures ménagères sur les berges de l’oued Amarigh qui traverse la commune d’Ath Mansour à l’Est en la séparant de la wilaya de Béjaïa. La municipalité d’Ath Mansour est limitrophe avec celle de Boudjellil, située, elle, sur les territoires de la wilaya de Béjaïa. Il est à déplorer, dans le même sillage, le fait que sur l’autre rive (Boudjellil en l’occurrence), les habitants riverains de l’Amarigh ne s’encombrent pas de scrupules pour jeter, eux aussi, les ordures ménagères et les gravats sur les berges de l’Amarigh en le polluant davantage. Des dépotoirs jonchent le lit de cet oued, lequel va, du coup, de mal en pis. Les eaux usées, ne sont pas en reste, puisqu’elles y sont déversées à longueur de journée, en empestant les lieux avec des odeurs nauséabondes.

Y. Samir

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