1 021 nouveaux bacheliers à prendre en charge

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Quelque 11 204 nouveaux bacheliers ont été affectés, cette année, à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.

Pour la faculté de médecine, qui compte parmi les très importantes facultés de ladite université pour l’année en cours, le nombre d’étudiants reçus est de 1 021, selon les chiffres que nous a communiqué le Pr Salah Mansour Abdellah, doyen de cette faculté.

Ce nombre semble toutefois contrarier les responsables surtout que la faculté est loin de disposer d’infrastructures adéquates qu’elles soient en qualité ou en quantité. En effet, la faculté de médecine de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, créée en août 1981 et qui compte parmi les plus anciennes et importantes facultés de l’université est aujourd’hui «délabrée et dépassée par sa durée de vie», nous a confié son doyen. En matière de structures, la faculté dispose de trois amphithéâtres de 350 places, de 4 grandes salles de 100 étudiants, de 8 salles de 60 places et de 18 laboratoires.

«L’année dernière, avec 800 nouveaux étudiants reçus, l’effectif était de 4 000 étudiants. La faculté a eu une rentrée difficile, avec une insuffisance de places pédagogiques, ce qui nous a obligé à demander des locaux à la faculté d’Agro-bio», nous a indiqué le professeur Salah Mansour. Ainsi, pour cette année, la situation est «plus compliqué» avec un ensemble de 1 021 nouveaux bacheliers attendus pour la prochaine rentrée 2016/2017, répartis sur les trois départements de la faculté : 147 pour le département de médecine dentaire, 583 pour celui de médecine et 291 pour celui de pharmacie. «L’effectif global s’élève à 5 000 étudiants. Pourtant, au départ, il a été prévu de recevoir que la moitié de ce nombre, à savoir 550 étudiants», a déclaré le doyen.

«Donc, le problème d’insuffisance de places pédagogiques se pose toujours. Même avec le nouveau bloc qui nous a été promis au niveau de Tamda pour la prochaine rentrée universitaire, le problème persiste», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le problème des places pédagogiques n’est pas le seul problème dont souffre la faculté de médecine, car le manque d’enseignants est aussi une défaillance majeure. Il est à noter qu’au cours de cette année, «45 enseignants sont partis, entre démissionnaires, retraités et mis en disponibilités», a-t-on appris. Cela dit, malgré tous les problèmes que peut avoir cette faculté les résultats enregistrés restent «satisfaisants» en matière de taux de réussite, et ce pour les trois départements avec 86,57%.

Pour les premières années aussi, les résultats sont très encourageants avec un taux de réussite de 76,83%, toujours selon les chiffres qui nous ont été communiqués par le doyen, malgré que c’est une période d’adaptation pour les étudiants en général. À noter également que cette année, «c’est la réinstauration du stage pratique obligatoire», nous a-t-on indiqué. Ainsi, pour régler tous les problèmes de la faculté le Pr Salah Mansour s’est réuni avec le nouveau recteur de l’université le Pr Tessa Ahmed, deux fois déjà depuis son installation et ce dernier s’est montré selon lui, réceptif et attentif et le doyen se dit «optimiste» pour envisager la suite malgré les difficultés, «à partir du moment où le staff dirigeant, à leur tête le recteur, converge vers la meilleure réussite possible», conclut Pr Salah Mansour.

Kamela Haddoum

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