Comme nous l’avions déjà annoncé dans ces colonnes, l’arrêt des bus assurant la liaison Draâ El-Mizan vers Tizi-Ouzou, sis à proximité de la mosquée Ali Mellah du centre-ville et du barrage de la police à proximité du pénitencier de la ville DE Draâ El-Mizan, allait être délocalisé. En effet, c’est chose faite. Désormais, les passagers à destination de la ville des Genêts devront prendre place au niveau de la placette récemment aménagée au carrefour vers Bounouh et vers Boghni au contrebas du siège de la daïra. Cette décision a été prise par la commission chargée de l’organisation de la voirie en déplaçant pratiquement tous les stationnements qui gênaient. Tout d’abord, il y a eu le déplacement des arrêts vers Frikat, puis Boghni et dernièrement, ce sont ceux vers Hennia et les villages environnants ainsi que celui vers Aomar (Bouira) qui sont tombés sous le coup de ces arrêtés signés par le maire. La délocalisation de l’arrêt vers Tizi-Ouzou réjouit plus d’un parce que c’est l’un des points noirs de la ville, où des embouteillages y sont quotidiennement formés au moment du stationnement des bus. Il est attendu peut être que la dite commission trouve un espace pour déplacer l’arrêt réservé aux taxis qui partent sur Tizi-Ouzou, sis presque au même endroit. Il est à souligner que depuis le début de ces opérations, il y a eu quand même un décongestionnement remarquable dans cette ville suffoquant encore du passage des véhicules de gros tonnage arrivant des usines de matériaux de construction de Bouira. Il semblerait que les autorités locales sont décidées à en finir avec ces énormes embouteillages. Tout d’abord, un choix de terrain a été fait dans la bourgade de Boufhima, à cinq kilomètres à la sortie de la ville sur la RN68 vers Tizi-Gheniff, pour la réalisation d’une gare routière moderne en prévision du passage de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest, puis cette nouvelle que nous venons d’apprendre au sujet du lancement d’une station urbaine où seront regroupés tous les transporteurs aussi bien vers les villes environnantes que vers les villages de la daïra. L’étude, nous a confié une source proche de ce projet, a été lancée. Celle-ci est prévue dans l’enceinte de l’actuel parc communal dont l’espace répondrait à ce genre de projet. Enfin, le désengorgement entier de la ville passe aussi par la relance de l’évitement lancé depuis plus de cinq ans, dont les travaux sont à l’arrêt pour diverses raisons, à savoir oppositions des propriétaires terriens, bidonville non encore éradiqué situé sur l’itinéraire du passage du tracé de cet évitement et bien d’autres entraves.
A.O.
