Les chutes de tension perdurent

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La ville de Raffour, située à 5 kms du chef-lieu communal de M’chedallah, connaît une extension effrénée de son tissu urbain. Cette situation, au demeurant, n’est qu’une suite logique de la croissance démographique que connaît cette localité. Le développement local, le besoin d’espace et l’agrandissement des familles dictent, en effet, cette expansion urbaine, où de nouveaux pâtés de maisons apparaissent, ici et là dans cette localité. En conséquence à tout ce dynamisme, la ville de Raffour a besoin en parallèle d’infrastructures d’accompagnement et d’extension des différents réseaux afférents, comme l’assainissement, l’AEP, le gaz de ville et l’électricité. Souvent, ces commodités les plus élémentaires ne « suivent » pas la cadence de l’urbanisation. Ces carences finissent toujours par agacer les citoyens de cette ville qui réclament l’amélioration du cadre de vie. Nous avons noté parmi les problèmes auxquels est confrontée la ville de Raffour, cet épineux problème lié aux chutes de tension électrique et qui perdure, selon des habitants, depuis un bon bout de temps. Effectivement, certains quartiers de Raffour enregistrent, été comme hiver, des chutes de tension sur le réseau électrique. Cette anomalie n’est pas sans conséquences néfastes sur la vie quotidienne des habitants, lesquels restent toujours sur le qui-vive craignant des dommages sur leurs appareils électroménagers. Il faut à chaque fois éteindre les appareils de peur que le courant ne les bousille. L’éclairage aussi en pâtit : la lumière des lampes devient à certains moments de la nuit très faible au point d’égaler celle des bougies. Ce problème récurrent a été soulevé maintes fois par la population, qui demande à ce qu’un nouveau transformateur soit installé pour renforcer l’énergie électrique et en finir une fois pour toute avec ces chutes de tension électrique.

Y. Samir

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