Agents d’éducation ou agresseurs ?

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Il est des comportements indignes, par exemple lorsqu’un adulte maltraite un enfant, mais lorsque deux adultes, de surcroît agents d’éducation se liguent contre un élève en lui assénant des coups, ce cas de figure s’apparente plus à de la violence gratuite. C’est pourtant ce qui s’est passé au CEM Houari-Boumediene de la commune de Raouraoua, dans la daïra de Bir Ghbalou. Les faits remontent au mercredi 1er février, lorsque pendant la récréation, le jeune Djelloul se fait brutaliser par deux agents d’éducation qui lui reprochent d’avoir mal boutonné sa blouse d’écolier. Les pions s’acharnent alors sur l’adolescent qui encaisse les coups sans broncher. Djelloul à mal, mais il n’ose pas dire ce qui s’est passés à ses parents. Il souffrira en silence jusqu’à ce que son père remarque le comportement plutôt anormal de son fils et décide de l’emmener au secteur sanitaire d’Aïn Bessem. pour le faire examiner. Un repos de cinq jours lui est prescrit en date du 6 février.Trois jours plus tard, le garçon souffre toujours et Miloud, son père, l’accompagne encore une fois au secteur sanitaire d’Aïn Bessem. Sur place, le docteur Haned diagnostique un grave œdème au niveau de l’appareil génital de l’enfant. Transféré à l’hôpital de Bouira, il sera pris en charge par le chirurgien qui constatera la gravité de la situation. Le père du jeune Djelloul qui est passé hier à notre bureau révélera que son fils a subi une ablation du testicule gauche et que les soins sont loin d’être finis : “Je dois emmener mon fils pour divers examens médicaux car son appareil génital et gravement atteint, il doit consulter le médecin légiste aujourd’hui et de nombreux spécialistes encore…” Désemparé, Miloud révélera que les agresseurs de son fils devront rendre des comptes devant la justice afin, dit-il, que ce genre d’accident ne se reproduise plus jamais surtout dans une enceinte éducative.

Hafidh B.

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