Tafoughalt souffre du manque de transport

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Depuis le début de l'été, les fourgons manquent au niveau de la station de Draâ El-Mizan vers Tafoughalt, un village de la commune d'Aït Yahia Moussa.

« Dès 13 heures, il n’y a presque aucun transporteur qui assure le transport vers notre village », nous dira cet habitant du village qui attendait un éventuel fourgon qui pointerait son nez. Comme ce passager, d’autres attendaient leur tour. D’ailleurs, dès qu’un fourgon arrive, c’est la bousculade. Pour en savoir plus au sujet de cette ligne de transport, pourtant bien servie toute l’année, nos interlocuteurs nous donnent leurs explications.

« Comme il fait très chaud, les transporteurs préfèrent faire la sieste et laisser leurs véhicules dans les garages. Ils craignent pour leurs moteurs parce que la pente de Tamda Ali vers le village, longue de 3 kilomètres, est raide », nous dira l’un d’eux. Et à un autre de poursuivre: « Non, ils préfèrent faire des courses à la plage moyennant 7 000 dinars ou plus par jour. Donc, ils n’ont cure de leurs clients de toujours. C’est une façon pour eux de gagner un peu plus ». Ce manque est perceptible, notamment aux heures de pointe entre seize heures et dix-sept heures quand les jeunes filles vont rejoindre leurs domiciles après une longue journée de travail dans les administrations de la ville de Draâ El-Mizan.

À ce moment, il faut vraiment avoir des forces pour trouver une place au milieu de la bousculade. « Nous ne savons pas pourquoi les transporteurs sont de tout temps absents ces derniers temps. C’est insupportable de rester debout des heures pour rentrer chez soi après une journée difficile passée dans un atelier de couture », jettera cette jeune fille, vraisemblablement, agacée par cette longue attente.

Amar Ouramdane

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