La section du FFS a rendu un hommage, avant-hier, au regretté Said Zaidi, ancien militant de 1963 décédé le 11 août 2014.
en plus des militants du parti, il est à noter la présence du sénateur Hocine Haroun, des élus du parti, du maire de Bounouh, M. Rabah Makhlouf, des présidents des sections de ce parti dans la région, des citoyens de la commune et bien sûr de ses compagnons de combat. Tout d’abord, il y eut le rituel dépôt de gerbes de fleurs sur sa tombe au cimetière de Djemaâ Kelaâ, à quelques encablures du chef-lieu communal, puis une minute de silence observée à sa mémoire et à celle des martyrs de la révolution et de toutes les victimes tombées pour la démocratie, suivie de la lecture de la Fatiha. » Tout d’abord, je remercie tous ceux qui ont répondu à notre invitation aussi bien les militants que les responsables, chacun à son poste, et tous les citoyens présents ici », dira dans son allocution M. Boualem Moussaoui, premier secrétaire de la section du parti à Frikat avant de céder la parole aux anciens du FFS et M. Hocine Haroun, l’ex P/APW de Tizi-Ouzou et sénateur présent à ce recueillement sur la tombe d’un infatigable militant. Tous les intervenants reconnaîtront que le défunt était l’un des militants des plus intègres du parti et l’un des plus engagés pour la démocratie et l’indépendance du pays. » Il est temps de rendre hommage à tous ces martyrs tombés pour la démocratie en 1963. S’ils s’étaient soulevés contre le régime en place, c’est parce qu’ils ont constaté que les idéaux de Novembre 1954 étaient bafoués. Ils avaient raison de se révolter parce qu’il n’y avait aucun concret mais, peut être plus, parce qu’ils étaient sous le même joug que celui imposé par le colonialisme au peuple algérien. Ammi Said était de ces hommes qui ne voulaient pas être dominés car leur combat durant la guerre de libération nationale était un engagement au prix de leur vie pour recouvrer tous les droits et toutes les autres libertés du peuple algérien colonisé. Il n’avait pas voulu une seconde colonisation. Que Dieu l’accueille dans son Vaste Paradis », déclarera le sénateur d’un ton émotionnel. Puis, M. Boualem Moussa reviendra dans son intervention sur le parcours de ce militant. « Ammi Said Zaidi s’engagea en 1963 dans le FFS pour mener un combat pour la démocratie. Il commença cette lutte aux côtés de notre défunt président Hocine Ait Ahmed. Que Dieu ait son âme et l’accueille dans son Vaste Paradis. En 1990, il renouvela son engagement aux côtés des jeunes générations dans la wilaya de Bouira. En 2008, il adhéra à la section de Frikat pour poursuivre son combat. C’était un militant sage, instruit et très engagé. C’était aussi quelqu’un de très discipliné. Il ne s’absentait guère aux activités du parti et aux réunions. Il considérait le parti comme sa deuxième famille. Sa disparition fut une perte non seulement pour sa famille, toujours fière de lui, mais aussi pour toute la région », témoignera-t-il. Et de conclure: » je dirai que c’est grâce au parcours des anciens militants, à l’image de Ammi Said, qu’aujourd’hui, le parti est toujours là. Ammi Said est toujours là. Sa sagesse et sa modestie ont fait de lui un homme de grande estime ».
Amar Ouramdane