Dans le noir et la gadoue

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l Les 400 habitants de la cité d’Adha, située sur le versant ouest de la ville de Seddouk, vivent depuis longtemps avec des routes crevassées et dépourvues d’éclairage public. Ainsi, la route principale permettant l’accès à la cité a déjà connu un aménagement avec du bitume mais, depuis, différents creusements ont été pratiqués pour les branchements d’eau et les canalisation des eaux usées, et ce sans remise en l’état par les services concernés ; à ces profondes tranchées s’ajoutent des nids-de-poules et des saillies en grand nombre, ce qui rend la circulation automobile difficile. D’ailleurs, à l’intérieur de la cité, les ruelles sont encore plus dégradées. Ni chaussées bitumées ou du moins bétonnées, ou simplement revêtues de tout venant, ni trottoirs aménagés. Pendant les intempéries, elles deviennent de vrais bourbiers dans lesquels pataugent les habitants, lesquels font face aussi à la poussière gagnant ces venelles durant la saison chaude. Dès la nuit tombée la cité est plongée dans le noir et seulement quelques lampes de fortune accrochées par les propriétaires aux entrées des habitations éclairent momentanément les ruelles. “Lors de l’alimentation de cette cité en énergie électrique, Sonelgaz a omis d’installer une armoire de commande et un compteur pour le fonctionnement de l’éclairage public”, affirme le secrétaire général de l’APC.

L. B.

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