Aïn El Hammam : Les points de vente du mouton foisonnent

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En ville, dans les villages ou tout simplement au détour d’un virage, les points de vente d’ovins foisonnent. Les éleveurs ou les revendeurs d’occasion se rapprochent le plus possible des cités pour écouler leur marchandise, qui ne semble pas trouver preneur au marché hebdomadaire. Les prix pratiqués, tout comme les réticences, quant à l’alimentation de ces bêtes, n’encouragent pas les postulants au rituel du sacrifice. Si certains sont rebutés par la qualité de la chair de moutons, nourris à l’aliment des volailles, d’autres avouent ne pas avoir suffisamment d’argent pour passer l’Aïd et se permettre un mouton. Il est vrai, que le manque de liquidités, au niveau des bureaux de poste, a eu, aussi, une influence certaine sur l’équilibre budgétaire des ménages. Sans argent, les pères de famille, font attention à leurs dépenses, en attendant que la situation se normalise. Au marché hebdomadaire, le nombre de moutons mis en vente, à l’approche de l’Aïd El Kébir, est si important que les acheteurs ont l’embarras du choix. Ce grand nombre ne semble, pourtant, pas avoir d’influence sur les prix. Les propriétaires ne veulent pas en démordre et «brader» leurs bêtes. A ce rythme, les maquignons qui pensaient faire fortune en «important» du cheptel des hauts plateaux, risquent de se retrouver avec leur marchandise sur les bras.

A. O. T.

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