La commune d’Ath Mansour est traversée, d’Est en Ouest, par la voie ferrée et ce, sur une distante d’une vingtaine de kilomètres. Malgré l’aménagement d’un arrêt ferroviaire à quelques centaines de mètres en bas du siège de l’APC, les trains n’y marquent malheureusement aucune halte, ce qui a beaucoup dépité les habitants, lesquels s’interrogent sur l’utilité d’un tel point, qui n’a servi qu’exceptionnellement pour le train des étudiants qui faisait la navette entre les gares de Béni Mansour (wilaya de Béjaïa) et Bouira. Par ailleurs, il y a lieu de relever, dans le même contexte, l’existence de plusieurs passages à niveau qui jalonnent la voie ferrée passant par cette localité. En effet, il y aurait plus d’une dizaine de passages à niveau, résultants des croisements entre la voie ferroviaire et les chemins communaux et autres vicinaux qui desservent cette localité rurale. Cependant, force est de constater qu’il n’y existe aucun poste de garde-barrière dans au moins un passage à niveau très emprunté et ce, à même de sécuriser les lieux et faire éviter par là même tout incident fâcheux aux automobilistes et aux passants. Ce tronçon de la voie ferrée est très fréquenté par les trains (marchandises et voyageurs) et autres autorails, ce qui augmente sensiblement les risques d’accidents entre ces trains et les véhicules. Pour rappel, rien que pour l’année 2015, deux accidents graves se sont produits séparément sur un passage à niveau non gardé lesquels se sont soldés par la mort de deux personnes et la blessure de trois (03) autres. Ces incidents regrettables, au demeurant, soulèvent la question de la sûreté en ces lieux dangereux, d’autant que les trains qui passent par là ne ralentissent pas. Devant la défection des postes de garde-barrière, il ne reste qu’une chose aux automobilistes et autres passants qui traversent ces passages à niveau: la vigilance accrue.
Y. S.