«Pas moins de 5 350 toxicomanes ont bénéficié d’une prise en charge médicale et thérapeutique durant le premier trimestre de l’année en cours». C’est ce qu’a fait savoir le bilan de l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT). Parmi les toxicomanes qui ont été pris en charge, 2 117 bénéficiaires sont âgés entre 16 et 25 ans, «soit 39,57%», a encore précisé le même document. Concernant les tranches d’âge des toxicomanes traités durant cette période, le bilan fait état de 1 965 personnes âgées entre 26 et 35 ans, 994 ont plus de 35 ans et 274 ont moins de 15 ans. Ce bilan établi à base des statistiques fournies par les services de lutte contre les stupéfiants de la Gendarmerie, de la Police et des Douanes, précise, en outre, que «3 895 de ces toxicomanes sont célibataires et 1 282 autres sont mariés, alors que 416 sont des femmes». La même source a fait savoir également que 56,28% du nombre total de ces toxicomanes sont sans emploi et 10,30% sont des étudiants. Par ailleurs, le président de la fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), le professeur Mustapha Khiati, avait appelé les autorités concernées à assurer un accompagnement psychologique pour les toxicomanes. S’agissant de la mise en place des cellules d’écoutes et de sensibilisation sur les dangers de ce phénomène, il avait soulignait que les personnes consommant de la drogue ne s’adressent que rarement à des établissements publics. «Il serait plus judicieux de créer des centres anonymes gérés par des associations bénéficiant du soutien actif des pouvoirs publics, vers lesquels ces derniers seraient plus enclins à se diriger», selon M. Khiati.
Samira Saïdj