Toutes les écoles de la commune sont prêtes à recevoir les élèves dans de bonnes conditions, à l’exception de l’école primaire du village Helouane où la rentrée des classes pourrait être retardée pour manque d’enseignants. Mais, selon le président de l’association des parents d’élèves de cet établissement, ce cap pourra être dépassé le plus vite possible parce que, déjà des dossiers remis par certains postulants à ces postes vacants sont prêts. Car, disons-le, depuis des années, cette école située en haute montagne n’a pas encore un personnel stable. Par ailleurs, l’APC a engagé des travaux de réfection dans tous les établissements. » Ce sont des aménagements routiniers avant chaque rentrée scolaire: remplacement des vitres cassées, coups de pinceau par ci par là remplacement du mobilier usé… En fait, nous répondons souvent aux demandes des directeurs « , nous répondra le maire juste avant le coup d’envoi de cette année scolaire. Dans le même ordre d’idées, notre interlocuteur nous apprendra que les trousseaux scolaires sont déjà acheminés vers les écoles de la commune. » Ce sont tous les élèves qui recevront ces trousseaux sans exception. Nous avons 875 parts. Aucun élève ne sera écarté de cette aide », précisera-t-il. Donc, pour ce palier, on peut dire que c’est la satisfaction totale. Le premier magistrat de cette municipalité rurale promettra aussi que les écoles primaires non raccordées au réseau de gaz naturel le seront avant l’hiver. » Le mazout dans les écoles, c’est fini. Ce sera le gaz naturel pour tous », annoncera-t-il. Si pour l’enseignement primaire, tout est réglé il n’en est pas de même pour l’enseignement moyen et l’enseignement secondaire. » Notre problème est que nos élèves se déplacent pratiquement de tous les villages soit vers le chef-lieu concernant les collégiens, soit vers Boghni pour les lycéens. Nous avons un déficit énorme en matière de moyens pour transporter toute cette masse d’élèves vers leurs établissements scolaires respectifs. Même si nous recourons à des conventions avec les privés, nous n’arrivons pas à satisfaire tout le monde. C’est un véritable casse-tête au quotidien », conclura le maire qui espère que le ministère de la solidarité nationale et de la famille pensera à doter sa commune d’au moins d’un bus pour le ramassage scolaire.
Amar Ouramdane
