Les abribus sont très rares, voire inexistants dans la localité de Chorfa, située à 50 kms à l’Est de Bouira. Aussi incongru que cela puisse paraître, ces équipements ne sont pas disponibles sur toute la distance qui parcourt les territoires de cette commune d’Est en Ouest, soit de la RN 15 à la RN 26. Ainsi, de la localité frontalière de Toghza, qui est limitrophe à la wilaya de Béjaïa, jusqu’à la sortie Est du chef-lieu communal de Chorfa en passant par Choukrane, Amzaourou, l’embranchement du chef-lieu et la ferme pilote, il n’existe aucun abribus digne de ce nom. Les usagers des transports en commun sont, de ce fait, pénalisés, eux qui attendent sous un soleil de plomb, l’arrivée des fourgons et autres minibus. «Il faut courir s’abriter sous l’olivier le plus proche ou sous les arcades des commerces et des cafés avoisinants pour fuir les rayons du soleil qui lardent. Attendre l’arrivée d’un fourgon, durant de longues minutes, est un véritable supplice pour moi, qui emprunte, chaque jour, le trajet Chorfa- M’chedallah pour rejoindre mon lieu de travail. Je me pointe à l’embranchement de Chorfa toujours sous un soleil de plomb. Il nous faut vraiment des abribus spacieux et bien adaptés à notre situation», préconise un fonctionnaire originaire du village de Chorfa. Le calvaire de l’absence des abribus se fait ressentir avec plus d’acuité par les enfants, les femmes et les personnes âgées, lesquels demeurent vulnérables devant la chaleur accablante et les rayons brûlants du soleil. Il est donc nécessaire que les pouvoirs publics s’impliquent pour atténuer un tant soit peu la souffrance des voyageurs, et ce, en installant des abribus un peu partout sur les abords des tronçons des RN15 et 26.
Y. Samir