Point de nouvelles autour de la disparition de Mme Kaddouche, née Belkalem Tassadit dite Nna Fathma, et ce depuis le 23 août dernier ! Le mystère demeure entier surtout que des rumeurs eurent circulé quant à des indices qui auraient été trouvés, mercredi dernier. Chose qui a été démentie le jeudi 01 septembre, après qu’une grande mobilisation à la fois de la population, mais aussi des services de sécurité (gendarmerie nationale et sûreté nationale) eut été de nouveau déclenchée pour ratisser tous les parages du village Sidi Ali Moussa, et ce, avec la participation même des Maîtres-chiens. Les recherches ont été poussées jusqu’aux limites territoriales des communes de Mechtras, Maâtkas et Boghni. Les recherches continuent toujours, mais avec moins d’ampleur que ces derniers jours. La campagne d’affichage s’étend et l’on continue à scruter le moindre détail ou la moindre information qui pourrait conduire à la retrouver. En tout état de cause, Sidi Ali Moussa, voire le tout Maâtkas, est sur le qui-vive et l’espoir demeure bien entendu entier pour un heureux dénouement. La Gendarmerie nationale qui avait, illico presto, ouvert une enquête après le signalement de sa disparition, continue à travailler sans relâche en examinant toutes les pistes possibles. De mémoire, Nna Fathma, âgée de 73 ans, souffre de la maladie d’Alzheimer et ne détient pas toutes ses facultés de santé. Elle avait pour habitude de quitter la maison familiale mais sans jamais s’éloigner, et finit toujours par rentrer (voire l’article de Hocine Tiab dans notre édition d’hier). Pour l’heure, les supputations vont bon train, même si tout le monde est invité à la retenue pour ne pas angoisser davantage sa famille. La fin tragique de la disparition de la petite Nihal aux Ouacifs est toujours dans les mémoires, et le choc est encore omniprésent chez l’opinion. Comparaison n’est pas raison, dit-on ! Les deux affaires sont très loin d’être similaires, sauf qu’il s’agit de disparition dans les deux cas. L’attente est insupportable, mais la famille continue à y croire à une fin qui soulage.
C. A.