Les prix des légumes en hausse

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À l’approche de chaque fête religieuse, le citoyen se voit pris au piège par une augmentation vertigineuse des prix des différents produits.

En effet, avant-hier vendredi, au marché de fruits et légumes de la ville de Bouira, les denrées de première nécessité ont enregistré une hausse allant du double au triple du coût habituel. Ainsi, la carotte dont le prix a été fixé depuis quelques mois déjà à 30 DA, a atteint les 90. Idem pour la courgette qui, elle aussi, n’a pas échappé à cette flambée. Avant, son prix oscillait entre 30 et 40 DA mais à l’approche de cette fête religieuse, son coût a atteint les 150 DA au même titre que les haricots verts. Quant à la laitue, la tomate, le poivron, la pomme de terre ainsi que les oignons, leurs prix ont enregistré une légère hausse allant de 15 à 25 DA. Les fruits, par contre, leurs prix ont connu une stabilité voire même une légère baisse. Pour ce qui est du poulet, ou la viande blanche en général, qui était, ces derniers temps, hors de portée, son coût prend une courbe descendante pour se retrouver à 320 DA au lieu de 400. À la périphérie de cet espace commercial, les aiguiseurs qui y ont pris place avec leurs petites machines se voient sollicités par beaucoup de citoyens, venus préparer leurs «instruments» indispensables pour les besoins du rituel du sacrifice. À la sortie Ouest de la ville de Bouira, le marché à bestiaux a enregistré lui aussi, à cette circonstance, une grande affluence. L’ovin et le bovin sont là en nombre et en qualité avec en sus un embarras du choix. Les maquignons de la région et même d’autres venant des wilayas limitrophes ont, cette fois-ci, cédé devant l’intransigeance de l’acheteur. Ainsi, le prix d’un mouton d’une cinquantaine de kilos ne dépasse pas les 45 000 DA, contrairement à l’an dernier où son coût a dépassé les 50 000. Quant au bovin, son prix est largement abordable, c’est ce qui explique d’ailleurs le recours à cette espèce animale de beaucoup de villageois qui ont opté pour un achat collectif d’un veau à sacrifier. Cette baisse est différemment interprétée par les personnes rencontrées sur les lieux. Comme premier argument avancé nos interlocuteurs nous ont fait savoir qu’à différents endroits, des maquignons venus de M’sila, Djelfa ou Médéa, prennent place pour proposer leurs bêtes à des prix accessibles. Ce constat est également identique au marché de Bechloul, où la vente a enregistré un taux considérable. Pratiquement, la grande majorité des maquignons ont écoulé leurs marchandises.

Smail M.

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