Le marché hebdomadaire de M'Chedallah, qui se tient tous les mardis, est considéré comme le plus important de l'Est de la wilaya de Bouira de par son ancienneté et son envergure.
Effectivement, ce souk devient, chaque mardi, le point de chute de centaines de citoyens, entre clients et marchands ambulants, lesquels créent une ambiance particulière au sein de ce lieu des transactions commerciales. Des dizaines de stands, entre alimentation générale, fruits et légumes, habillement, pièces détachées, quincaillerie, chaussures, boucherie,… sont tenus par des marchands venus, souvent, de localités lointaines. Ici, dans ce marché de l’ex-Maillot, l’on peut apercevoir différentes immatriculations prouvant son aura et son importance. Ainsi, l’on peut constater des véhicules immatriculés à BBA, Setif, Béjaïa, Boumerdès, Alger, etc. Comme il est su, le marché hebdomadaire de M’Chedallah ne se tient plus au quartier de Zouzamen, comme au bon vieux temps, mais à l’intérieur et aux alentours de l’ex-base des chinois, située à quelques dizaines de mètres de l’oued Sahel. Sa position est stratégique, du moment qu’il longe la RN15, très dense en circulation. Et à juste titre, durant les mardis, la circulation automobile devient vraiment problématique à cet endroit, car les clients véhiculés stationnent de parts et d’autres de la RN15, ce qui fait ralentir la circulation qui se congestionne durant des heures. Le hic est qu’il n’y existe aucun parking digne de ce nom, où les automobilistes pourraient garer leurs voitures. C’est un terrain vague et exigu, aménagé sur les accotements de cette route qui fait office d’un parking qui est complètement inadapté. Par ailleurs, nous avons eu à constater un fait, pour le moins, intriguant et qui consiste en ces jets incessants de gravats et de remblais aux alentours de ce marché. Les conséquences graves ne se sont pas fait attendre, puisque le terrain où se tenait habituellement le marché du bétail a été littéralement enseveli sous des tonnes de gravats et de déblais amoncelés de manière irresponsable par des inconnus. Subséquemment à cela, les vendeurs de bétail se sont rabattus sur une piste secondaire, laquelle longe l’exploitation agricole d’Oughazi en obstruant l’accès à cette EAC. D’aucuns estiment que si les gravats continuent à être déversés impunément, il est fort à parier que le marché hebdomadaire de M’Chedallah soit complètement « rayé ».
Y. Samir