Tempête sur… les récoltes

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Une tempête de grêle s’est abattue sur les communes de haute montagne qui culminent à plus de 600 m d’altitude, telles Saharidj et Aghbalou, provoquant de considérables dégâts dans l’arboriculture et les récoltes de saison complètement détruites, à l’image des figues fraîches. Les pommiers, les poiriers et les grenadiers ont été aussi abimés par cette averse de grêle. Les fruits des oliviers ont été également atteints de plein fouet sachant que les grains sont complètement formés et le processus de la formation de l’huile est en cours depuis le début du mois. Les olives que les grêlons d’un impressionnant volume ont fait tomber à terre forment sous les oliviers un épais tapis uni mêlé aux feuilles vertes arrachées en même temps. C’est aux environs de 23 h que la tempête s’est abattue mercredi dernier, accompagnée de vents violents, de tonnerres, d’éclairs aveuglants et de foudres. A Saharidj, dans la totalité des villages, les toitures en tuiles ont subi d’importants dégâts, ce qui atteste on ne peut mieux de la grosseur de ces grêlons qui frôle celle d’une balle de golf. Dans la plaine, toute la vallée du Sahel a été balayée en même temps par des pluies diluviennes avec leurs lots de débordements et inondations au niveau des agglomérations à cause des ouvrages de drainage et d’évacuation détériorés et inopérants. Cela à cause du manque d’entretiens comme en témoignent les détritus qui jonchaient les rues et ruelles, charriés par les eaux en furie et les authentiques « crues urbaines » constaté de visu ce jeudi matin. Il n’en demeure pas moins que les citoyens notamment les agriculteurs des plaines épargnées par la grêle affichent un soulagement fort apparent sachant par expérience que cet orage sera, sans nul doute, suivi par d’autres dans les jours à venir, ce qui mettra fin à l’angoissante sécheresse qui sévit depuis le mois de juin écoulé

Ouliad Soualah

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