Un appel à des marches-escargot a été lancé par le collectif d’appui à la micro-entreprise (CAME) à travers les 67 communes de la wilaya de Tizi-Ouzou pour aujourd’hui à partir de 6 heures. Ledit collectif est composé de commerçants, transporteurs, agriculteurs, artisans et fonctionnaires libéraux cotisants à la CASNOS. Après une première action menée au mois de juillet dernier, consistant à un sit-in devant le portail de la CASNOS, le CAME revient à la charge pour «dénoncer la violation de la loi 15/289» relative au montant de la cotisation minimum qui s’élève à 32 400DA, et le «laxisme des autorités». Cette action a été décidée «face à la sourde oreille des autorités», d’après le secrétaire général et porte-parole du collectif, M. Guellal Yacine, qui nous affirme qu’aucun compromis n’a été trouvé entre les cotisants et la direction concernée, malgré l’intervention de la wilaya qui se dit toujours d’après lui «dépassée par la situation, car l’instruction vient de haut». Notre interlocuteur ajoute : «Aucune loi nous nous interdit de payer la cotisation minimum». Ainsi, avec l’action programmée pour aujourd’hui dimanche, le collectif réclame «le départ du directeur régional de la CASNOS de Tizi-Ouzou et de ses acolytes», «l’application de l’article 14 du décret exécutif 15/289» dans son intégralité qui définit le minimum des cotisations à payer à la sécurité sociale qui est de l’ordre de «32 400,00 DA». Ils réclament aussi «l’indemnisation» des cotisants «victimes de l’arnaque», ayant payé plus de la somme requise par la loi. Notamment, les cotisants en début d’activité et ceux qui ont enregistré un bilan négatif, nous a indiqué le porte-parole du CAME. Il est à noter aussi, que le collectif dans son appel, exige «des remises dans les mises-jour» à tous les cotisants, et demande «à avoir accès à toutes les prestations liées à la sécurité sociale». A noter que ces actions de marches-escargots en véhicules devraient aboutir au chef lieu de Tizi-Ouzou. Ce qui risque si l’appel venait à avoir un grand écho de sérieux embouteillages sur les routes menant la ville.
Kamela Haddoum.