Les fermetures d’écoles primaires s’enchaînent

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La rentrée scolaire 2016-2017 s’annonce plutôt mal à Akbou. Ainsi, le département de Benghabrit fait face à de sérieux problèmes liés notamment à la sécurité des élèves mais aussi aux besoins en matière d’infrastructures. Après la fermeture de l’école primaire Bouchrit Abdelkader suite à l’agression d’une fillette de 09 ans, c’est au tour de l’école Tizit Abderrahmane sise dans la localité d’Ifrène, toute près du chef-lieu d’Akbou de subir le même cas. En effet, certains parents d’élèves ont cadenassé tôt dans la matinée d’hier, le portail de cet établissement pour, nous dit-on, «un manque de places pédagogiques pour la division du préscolaire». «L’académie nous a attribué deux classes de 25 élèves chacune alors que nous, nous avons enregistré 94 demandes d’inscription», explique M. Oufela Nacer, directeur de l’école en question. La tutelle a refusé ajoute-t-il, d’inscrire encore d’autres élèves. Néanmoins, M. Djaoudi, parent d’élève et l’un des initiateurs de cette action évoque un problème de «clientélisme» et de «favoritisme» dans l’inscription des enfants au sein de ces classes, «vu le nombre limité de classes, la priorité dans le choix des élèves revient incontestablement à l’entourage de l’inscrit. Nous sommes persuadé que le directeur en place a usé de favoritisme envers certains demeurant dans des localités lointaines de l’établissement au détriment de nos enfants», grognera-t-il. Pour M. Oufella, les critères auxquels se réfèrent les services administratifs reposent sur l’âge avancé de l’enfant, «on commence par les premiers mois de la date de naissance des enfants, c’est-à-dire, janvier, février, mars 2011. Ces derniers sont prioritairement inscrits», enchaînera-t-il. Par ailleurs, le problème d’inscription des 44 élèves a coûté la démission collective de l’association des parents d’élèves. «Pour notre association, les résultats négatifs obtenus à l’issue de ces longues réunions sont un échec. Actuellement, l’école est sans association de parents d’élèves», regrettera M. Mazit Djamel, président démissionnaire de l’APE. Notre interlocuteur déplore amèrement, entre autre, la négligence des autorités locales, «ni le maire ni le chef de daïra, encore moins l’inspecteur de l’éducation n’ont osé se déplacer, ne serait ce que pour écouter nos doléances», ajoutera-t-il dans la foulée. A signaler au final que les parents frondeurs maintiendront leur action jusqu’à nous affirme-t-on, le règlement entier de cet «ennuyeux» problème.

Menad Chalal

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