Hommage au défunt Hammoum Salem

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Le comité et les associations du village ainsi que l’association des journalistes de Tizi-Ouzou ont rendu un vibrant hommage au journaliste défunt Salem Hammoum à l’occasion du premier anniversaire de sa disparition, le mercredi 21 septembre, journée qui coïncide avec la date de son décès au village Ihitoussen, dans la commune de Bouzeguène. étaient présents à la cérémonie ses amis de la presse, les autorités, les élus locaux et de nombreux anonymes qui ont tenu à soutenir sa famille dans ce douloureux moment de souvenir. Dès le matin, les amis du défunt se sont rassemblés dans son domicile familial où, les yeux embués, ils se sont mis à contempler sa cheminée, ses livres et ses articles rédigés à la main à l’époque du fax. Ensuite, s’ensuivit une marche silencieuse jusqu’au cimetière pour se recueillir et déposer deux gerbes de fleurs sur sa tombe en présence de sa femme, son fils Fatah et son frère. Après la minute de silence observée à sa mémoire, le président du comité du village a remercié les présents. La parole a été donnée par la suite à l’imam qui a rappelé ses qualités, ses valeurs et tout ce que le défunt a fait pour la région et la société d’abord en tant qu’éducateur puis en tant que journaliste grâce à ses écrits. «La vie mérite d’être vécue et j’ai décidé et juré de finir ma vie le stylo à la main», ainsi disait le regreté qui a réussi à combattre sa maladie pendant trois ans. Optimiste, courageux et fidèle à sa mission de journaliste, il continuait à rédiger et à envoyer ses papiers au journal francophone Le soir d’Algérie depuis l’hôpital en France pendant les huit mois que dura son séjour. Son fils, en lui y rendant visite, a été surpris de le trouver en train de corriger un de ses manuscrits», témoigne-t-il. Les maires de Bouzeguène et d’Illoula Oumalou ont rappelé ce qu’il a pu apporter à la région grâce à ses articles constructifs. Sa femme et son fils Fatah étaient très touchés par la présence de la famille de la presse et de l’éducation, des sentiments mêlés de tristesse et de fierté. Hammoum Salem est né le 25/11/1950 à Bouzeguène. Il commença sa mission d’éducateur enseignant à l’âge de 18 ans qu’interrompra le service militaire, mission qu’il reprendra dès son retour deux ans après. Il intégra officiellement le monde de la presse comme correspondant local au début des années 90 où il se distingua par ses articles dans plusieurs journaux : Le buteur, La nouvelle république et Le soir d’Algérie où il resta jusqu’à un mois avant sa disparition. Après un long combat contre la maladie qui a duré trois ans dont huit mois dans un hôpital français, Dda Salem nous quitta un certain 21 septembre de l’année 2015 à l’âge de 65 ans.

Fatima Ameziane

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