Pour ce qui est du 2ème village de la commune qui en compte trois, le projet d’électrification aurait aussi été inscrit en 2009/2010. Le 1er magistrat de la commune, Ouyahia Slimane, nous dira : «Ce projet a failli disparaître à cause du manque d’argent, mais des gens ont été sollicités et ont intervenu pour que le projet voit enfin le jour. Les travaux viennent de démarrer du fait que l’entreprise est sur place». Mais, il y a lieu de signaler que des citoyens du village Aït Saâda se sont manifestés pour réclamer en s’apercevant que leurs demeures ne bénéficieront pas du réseau électrique. Le maire de Yattafen nous apprendra : «Il y a des foyers qui ne bénéficieront pas de ce projet du fait que lors de l’étude réalisée en 2009/2010, leurs constructions n’existaient pas, et leurs construction en effet ne figurent pas sur le plan, qui nous a été remis le 10/06/2014». Et si le projet a démarré avec 6 années de retard, il y a à craindre que les gens ne figurant pas sur le plan de la Sonelgaz, attendront et utiliseront soit le système D, à savoir se faire raccorder par un câble électrique ramené à quelques dizaines, si ce n’est pas à quelques centaines de mètres de leurs foyers, ou se contenteront en 2016 de plus de bougies ou de groupe électrogène. Mais le P/APC les rassure : «Ces citoyens n’ont pas à s’inquiéter. De toutes les façons, ceux qui réclament, je prends leurs doléances et j’établi une liste que nous allons transmettre à la DMI et à la Sonelgaz !». Il le faut bien. Les citoyens d’Aït Daoud qui n’ont pas été touchés par le plan de 2009/2010, et dont le projet a été réceptionné en novembre 2015, attendent toujours et attendront de même pour ceux d’Aït Saâda dont le projet vient juste de démarrer. Le plus important c’est que l’Assemblée de Yattafen s’occupe de ses électeurs. La mairie a fait des listes et les a transmises à la DMI et à la Sonelgaz. Les citoyens vivant dans le noir n’ont qu’à patienter de voir la lumière. Un citoyen du chef-lieu a complété en ironisant : «Nos frères d’Aït Daoud et d’Aït Saâda qui n’ont pas d’électricité peuvent toujours voir la lumière en venant au chef-lieu pour voir plus clair, en s’approvisionnant en alcool qui coule toujours à flots, sans autorisation de la DMI, de la Sonelgaz, de l’APC et de toutes les autorités locales et wilayales».
Mhanna B.