Neuf terroristes neutralisés en moins d'un mois

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Parallèlement à l’intensification de sa participation à la sécurisation des frontières avec la Lybie et la Tunisie, l’Armée nationale populaire a effectué des ratissages fructueux au niveau de certaines zones sensibles du pays. Au cours du mois de septembre dernier, pas moins de huit terroristes ont été éliminés, pendant que deux autres ont été capturés. Les arsenaux de guerre de ces derniers ont été récupérés ou systématiquement détruits, notamment au niveau des anciens fiefs de l’ex-GSPC ou du GIA. L’importante opération des monts environnants de Batna, précisément à Djebel Oustili, relevant de la commune de Tazoult, qui se poursuivait avant-hier encore avec la découverte et la destruction d’un atelier de fabrication d’explosifs, des outils de détonation et le désamorçage de plusieurs bombes artisanales, s’était soldée par l’anéantissement de cinq terroristes en plus de la démolition de six casemates, la récupération d’un fusil mitrailleur, quatre armes à feu automatiques de type kalachnikov, une quantité de munitions et des photovoltaïques. La récupération de ces derniers objets illustre bel et bien la présence d’ingénieurs ou de techniciens supérieurs spécialisés comme nouvelles recrues parmi cette horde sanguinaire traquée. Selon les observateurs locaux de la scène sécuritaire, ladite horde tente d’utiliser les anciennes tanières de la base de repli occupée autrefois par une cinquantaine de détenus islamistes évadés de la prison avoisinante de l’ex-Lombéze en hiver de l’an 1994. Ces derniers ont été pour la plupart d’entre eux, éliminés. Deux jours plus tôt, deux terroristes ont été abattus au pied des monts de Boghar, au sud de Médéa. Ladite action fut couronnée également par la récupération d’une kalachnikov, une grenade, une quantité de munitions, une paire de jumelles, des vivres, des effets vestimentaires, huit téléphones portables et plusieurs puces. L’opération militaire venait alors d’être lancée à Batna, avec la destruction de 11 casemates contenant deux bombes artisanales. Au même moment, les détachements de l’ANP avaient découvert et détruit pas moins de trois refuges terroristes contenant 23 bombes artisanales à l’Est de Boumerdès ainsi qu’à Skikda, pendant qu’un islamiste s’était rendu à Tamenrasset. Deux jours auparavant, en plus de la récupération d’un lot d’armes et de munitions, les forces locales de sécurité avaient successivement éliminé un terroriste à Menaceur, dans la wilaya de Tipaza, et détruit d’autres casemates à Jijel. Une opération qui s’est ajoutée à l’embuscade ayant précédemment permis de neutraliser un terroriste, près d’Aïn Defla. À Jijel encore, dans les communes de Chefka et Ziama Mansouriah, les forces combinées de sécurité avaient enregistré la reddition d’un ancien terroriste du GIA et la découverte d’autres tanières de résidus du terrorisme. Grâce à l’exploitation méthodique des renseignements de leurs agents de liaison, les brigades spéciales de l’ANP déploient constamment des efforts pour enrayer d’éventuels coups brutaux de ces sanguinaires, en projetant de les avoir morts ou vifs. Ces efforts sont particulièrement redoublés en Kabylie, une région où l’on redoute les résurgences de ces groupuscules sanguinaires pour faire diversion, au moment où d’importants contingents militaires ont été dépêchés vers les frontières du pays.

Salim Haddou

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