L’université Akli Mohand Oulhadj paralysée

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Depuis la semaine dernière, les mouvements de grèves n’ont cessé de se multiplier, au sein des différents départements de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. Désormais, cet établissement du supérieur est paralysé à hauteur de 80%. En effet, une grève illimitée a été entamée, hier lundi, par une association estudiantine, l’Union Générale des Etudiants Libres (U.G.E.L) en l’occurrence. Le mouvement a concerné la faculté des lettres et des langues. Les étudiants des départements des lettres et langue françaises et des lettres et langue arabes ont été empêchés d’accéder aux salles et amphithéâtres. Ladite association réclame notamment des solutions effectives au problème d’orientation qui prévaut au sein du département des lettres et langue arabes et exige la mise en place de certaines commodités, telle l’insonorisation des amphithéâtres. Signalons par ailleurs que la grève entamée fin septembre par les étudiants de la 2e année du tronc commun de la faculté des sciences et technologie (S.T) se poursuit toujours et s’est même généralisée depuis dimanche dernier à d’autres départements. Les étudiants grévistes ont en effet intégralement fermé l’accès principal aux départements des Sciences Naturelles et de la Vie (S.N.V) et celui des langue et culture amazighes (DLCA). Ils réclament la tenue d’un nouveau conseil d’orientation pédagogique. Toujours dans la journée du dimanche, une autre contestation a vu le jour au département des sciences économiques. Les étudiants protestataires ont dénoncé «les décisions du conseil scientifique et les conditions d’études déplorables». Ils jugent les critères fixés pour avoir le droit au rachat «inacceptables». Par ailleurs, dans le reste des départements (Sciences juridiques, sciences sociales et sciences islamiques) les cours ont été suspendus, en raison de l’organisation du concours doctoral en sciences juridiques en leur sein. En attendant une intervention des responsables de l’université les étudiants grévistes semblent être déterminés à poursuivre leur action de contestation jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Aziz Cheboub

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