Notre pays est choisi par plusieurs réseaux de malfaiteurs et de trafiquants comme un endroit privilégié et un passage obligé par lequel transitent les marchandises qui seront acheminées vers d’autres destinations. Cette montée au créneau de la criminalité sous toutes ses formes, contrebande, trafic de véhicules, stupéfiants, l’immigration clandestine. Durant le mois de janvier 2006, les unités de la Gendarmerie nationale ont constaté 2 933 crimes et délits, dont 1 029 contre les personnes, 1359 contre les biens et 222 contre la famille et les bonnes mœurs. Durant la même période, 1 047 affaires ont été traitées pour vol simple, 594 pour coups et blessures volontaires et 117 affaires d’homicide involontaires. Afin d’occuper davantage le terrain, d’assurer le citoyen et de dissuader les délinquants par la répression de la criminalité et les autres formes de banditisme, un dispositif permanent de prévention a été déployé par des opérations conjointes entre les éléments de la gendarmerie et les services de police qui ont ciblé plusieurs wilayas depuis quelques mois.
Contrebande et trafic de stupéfiantsEn ce qui concerne la grande criminalité, qui compte le trafic de véhicules, la commercialisation des stupéfiants, l’immigration clandestine et la contrebande, 297 affaires de contrebande sont traitées et 324 personnes arrêtées et plus de 93 tonnes de produits alimentaires, 58 030 litres de carburant et 132 608 paquets de cigarettes ont été récupérés par la gendarmerie. Quant au trafic des stupéfiants, dans 154 affaires traitées, 242 personnes ont été arrêtées et plus de 94 kg de cannabis ont été saisis. Le trafic de véhicules, un autre phénomène qui prend de l’ampleur dans notre pays et qui se manifeste généralement par des actions organisées dont l’exécution est nocturne a connu durant cette période une baisse notable par rapport au mois de décembre 2005. Durant le mois de janvier dernier, 76 personnes ont été arrêtées dans 56 affaires traitées.
Immigration clandestineDans chaque opération menée par les services de sécurité, au moins une dizaine de ressortissants africains sont arrêtés pour des manœuvres d’escroquerie mettant en danger la sécurité des citoyens et portant atteinte à l’économie algérienne. Dans ce contexte, 110 affaires ont été traitées, ce qui a permis l’arrestation de 587 étrangers de différentes nationalités. Ces derniers ont été présentés au parquet, dans des affaires relatives aux faits d’escroquerie, faux et usage de faux (billets de banque), qui a écroué 120 personnes et libérés 27 tandis que 440 ont été refoulés. En ce qui concerne la fausse monnaie, les unités de la Gendarmerie nationale ont traité 32 affaires et arrêté 47 personnes. Dans le cadre de cette activité, 849 coupures 1 000 DA ont été saisies de même 19 billets de 500 DA et 252 billets de 200 DA. Selon la Gendarmerie nationale, » le procédé couramment utilisé par ces faussaires consiste à amadouer leurs victimes en leur faisant faussement croire qu’ils sont détenteurs de fortes sommes d’argent en devises découpées généralement, en papier format ordinaire enrobés dans de la poudre grise pour soit-disant, les rendre plus sûrs « .
B. Nawel