Le ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville a mis en place une commission d’enquête pour définir les causes de l’effondrement, vendredi, d’une bâtisse en construction à El-Achour (hauteurs d’Alger), a annoncé hier un communiqué du ministère. La commission est composée du directeur général de la construction et des moyens de réalisation, du directeur général de l’urbanisme et de l’architecture et du directeur de l’habitat de la wilaya d’Alger, ainsi que du directeur de l’urbanisme et de l’architecture de la wilaya d’Alger, du directeur général du centre national de recherche appliquée en génie parasismique, du directeur du centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment et du directeur du laboratoire national de l’habitat et de la construction (LNHC). La commission s’est rendue sur place pour constater les dysfonctionnements au niveau de cette bâtisse et mettre la lumière sur les véritables raisons à l’origine de l’effondrement de cette construction pour établir les responsabilités, « en proposant les mesures à prendre à l’égard des acteurs, après l’établissement des responsabilités », ajoute le communiqué. Pour rappel, une bâtisse en construction, située au niveau de la cité « Urba 2000 » s’est effondrée vendredi vers les coups de 12H34 à El Achour (hauteurs d’Alger), sans causer des pertes humaines, selon les services de la protection civile de la wilaya d’Alger. Les opérations de recherche d’éventuelles victimes sur le site abritant la bâtisse qui s’est effondrée se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi pour s’assurer qu’aucun ouvrier ne se trouvait sur les lieux au moment de l’effondrement, a déclaré le chargé de communication auprès de la Protection civile de la wilaya d’Alger, le sous-lieutenant Benkhalfallah Khaled. « Les opérations de recherche d’un gardien qui serait sous les décombres se sont poursuivies et ne cesseront qu’une fois que nous aurons la certitude qu’aucune victime n’est à déplorer », a poursuivi M. Benkhalfallah. Les services de la Protection civile avaient mobilisé d’importants moyens à la recherche d' »éventuelles victimes ». Il s’agit de 7 camions et six ambulances.