Le geste du wali

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à l’occasion de la commémoration du 62ème anniversaire du déclenchement de la guerre de la libération, l’administration de wilaya a convié des moudjahidine et des responsables de différentes organisations de la famille révolutionnaire à prendre part, hier, aux festivités.

Le programme a été entamé par un recueillement au pied de la stèle érigée à la mémoire des martyrs. Après y avoir déposé une gerbe de fleurs, le wali et la délégation qui l’accompagnait ont visité une exposition consacrée à cet événement historique, au niveau du musée du moudjahid. Là le wali a insisté sur la nécessité d’«inculquer l’esprit de la Révolution du 1er Novembre 1954 aux nouvelles générations», soulignant que le message de Novembre «ne doit pas être confiné dans le musées». Il a par ailleurs ordonné au directeur de l’établissement d’organiser des caravanes pour porter l’exposition auprès des plus jeunes dans les établissements scolaires. Le wali a ensuite rendu visite au moudjahid Abdelkaoui Abdelkader, atteint d’une maladie chronique. Insistant sur sa prise en charge immédiate, il a ordonné au directeur des moudjahidine de lui transmettre au plus vite l’évolution de l’opération entamée par la commission médicale qui a été installée par ses soins et qui est chargée de sillonner toutes les communes pour venir en aides aux veuves de Chahids malades ainsi qu’aux moudjahidine toujours en vie. La veuve du chahid Moussouni Mohand Amokran a également été rassurée par le wali, lors de la visite qu’il lui a consacrée chez elle. Durant la même journée, un tournoi de football inter-quartiers a été organisé au niveau du stade scolaire, à l’issue duquel des coupes et des médailles ont été distribuées aux participants. Les autorités locales ont par ailleurs procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d’une crèche communale au niveau de la cité 600 Ihaddaden, toujours à Béjaïa ville. Il s’agit d’un ancien projet qui remonte à 2006 inscrit dans le cadre du programme FCCL accordée à la commune. Le wali a instruit le responsable du bureau d’étude de revoir les plans et de réduire les délais de réalisation de 16 à 12 mois. Il fut également procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’un nouveau siège de l’APC sur un terrain situé sur la rue de La liberté à proximité de l’actuel siège. Ce terrain, qui appartenait à GENISIDER, a été abandonné, pour rappel, puis racheté par la wilaya auprès du liquidateur à un prix estimé à 90 millions de DA. Une opportunité pour l’APC qui aura ainsi un nouveau siège digne de la commune de Béjaïa. Là aussi, le wali a instruit le responsable de l’entreprise désignée pour effectuer les travaux de respecter les normes de construction modernes et de réduire les délais de réalisation.

F.A.B.

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