Si la catégorie sociale la plus démunie fait de moins en moins ses achats à la fripe, c’est que les prix pratiqués actuellement ne conviennent plus à ces petites bourses qui s’en démarquent peu à peu.Pourtant, tout au début, celles-ci ont bien salué la venue de ce commerce dans nos marchés respectifs, tellement il était impossible de s’approvisionner dans les magasins où les prix donnent le vertige. “A présent, nous dit un père de famille, la fripe nous fait la fine bouche”. Il a ajouté : “Nous savons pertinemment que nous ne faisons pas de bonnes affaires”. Ici, ce sont les bas-prix que l’on recherche. Cependant si nous nous démarquons de la fripe sur quoi allons-nous nous rabattre ?En effet, ce jour-là, au marché de Boghni, nous avons pu constater que la ruée que connaissait ce commerce à ses débuts n’est plus de mise aujourd’hui. Néanmoins, on assiste de plus en plus à l’arrivée de commerçants qui viennent s’installer dans nos marchés et l’on déplore la profusion de boutiques de “friperie”. Ce créneau est-il encore une source de profit et de bonnes affaires ?
Akli Derriche