Deux terroristes éliminés à Jijel

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Renforçant davantage leur dispositif de surveillance des différentes zones sensibles, les brigades spéciales de l’ANP ont anéanti, vendredi dernier en milieu de journée, deux terroristes notoires dans la wilaya de Jijel. Cette action a eu lieu au niveau du piémont de Mechet Bou Ghoula, dans la circonscription d’El Aouana, au Sud-ouest de la wilaya. Repérés dans un coin, ces deux sanguinaires avaient, alors, tenté de s’enfuir en tirant en direction des militaires, mais les tirs précis de ces derniers ont aussitôt mis fin à leur cavale. L’un deux, dénommé G. Samir alias Abou Haroun, avait pris le maquis en 1994 et était affilié au GIA, avant de rallier, quatre années plus tard, l’ex GSPC. Réfractaire, selon toute apparence, aux politiques de la concorde civile et de la réconciliation nationale promulguées par la haute instance étatique entre 2001 et 2005, il avait participé aux exactions récurrentes qui ciblaient ce prolongement de la Kabylie maritime. Son acolyte, B. Houcine, surnommé Abou Bakeur, aurait basculé dans l’action armée il y a de cela deux ans, et ce, après avoir fait partie d’un réseau de soutien au terrorisme. Ce coup de filet, couronné par la saisie de deux armes automatiques de type kalachnikov, cinq chargeurs garnis, une quantité de munitions et un téléphone portable, est, encore une fois, le fruit de l’exploitation des renseignements précis. Cette information a été confirmée par le service de la communication du ministère de la Défense nationale, qui s’est félicité, par la même occasion, de cette énième opération de qualité, tout en réitérant la détermination des détachements locaux de l’ANP à effacer toute trace des ces hordes sanguinaires de tout le territoire national. L’action fructueuse de vendredi dernier s’ajoute au démantèlement, ayant eu lieu quelques jours plus tôt, d’un réseau de soutien au terrorisme composé de cinq éléments à l’Est de Boumerdès, ainsi qu’à d’autres offensives spectaculaires, notamment en Kabylie, dont la plus récente a eu lieu, du côté d’Azeffoun, où pas moins de cinq sanguinaires ont été anéantis au mois d’octobre dernier.

Salim Haddou

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