L’image de la ville ternie

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Les tas d’ordures jetées par les commerçants sur les trottoirs et les vieilles bâtisses démolies ou encore les ordures ménagères attirent l’attention du visiteur de la ville de Lakhdaria qui donne une image des plus lamentables. Presque toutes les ruelles sont jonchées d’ordures ménagères et même les bacs à ordures sont pleins à craquer. Devant la grande mosquée plus précisément, le marché couvert situé au centre ville donne l’impression qu’on est devant une décharge sauvage. Les commerçants des fruits et légumes sont à l’origine de cette situation déplorable. Une odeur nauséabonde se dégage de ces lieux. Les passants ou les gens qui se rendent au marché doivent se boucher le nez, couper la respiration pour y entrer et en sortir ou pour traverser la rue. Cet état de fait peut laisser supposer que les éboueurs sont en grève. Cependant, nous avons constaté que les agents de l’hygiène sont là. Dans un passé récent, Lakhdaria était connue pour sa propreté et sa population pour son civisme. Où est donc passé le civisme des Lakhdaris ? Les responsables locaux et les citoyens doivent collaborer pour organiser un volontariat pour nettoyer la ville et débarrasser les ordures et les détritus jetés ici et là. Cette journée de volontariat permettra de sensibiliser les citoyens. L’hygiène est l’affaire de tous. La solidarité des élus et des citoyens feront de cette ville, une ville propre comme l’indique un panneau «Pour une ville propre». Il faut rappeler que l’hygiène et la propreté font le bien-être et un environnement sain. Le civisme des citoyens s’impose notamment dans les cités résidentielles. Un comité devra être installé pour gérer chaque quartier afin que la ville de Lakhdaria redore son blason. Ne serait-il pas judicieux de lancer le concours du meilleur quartier et de la meilleure cité ?

A. B.

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