Les habitants de Thameur, une localité sise à 8 km à l’Est du chef-lieu de la wilaya, s’inquiètent de la dégradation continue de leur environnement et aussi, et surtout, des conséquences qui pourraient survenir.
En effet, et selon eux, l’origine de cette situation serait due à une ancienne décharge, située à proximité du stade de la localité, d’où s’écoulent des liquides suspects qui gagnent chaque jour du terrain. Cela n’est pas pour rassurer la population qui voit son cadre de vie se dégrader chaque jour davantage. Pour beaucoup, cette décharge peut engendrer des maladies très périlleuses, à l’instar de la typhoïde, l’hépatite, le choléra et bien d’autres. Selon les habitants, les déversements de déchets ménagers et autres détritus se font de jour comme de nuit. «Des camions à ordures convergent, depuis deux ans, vers ce lieu. Ce qui a considérablement amplifié la superficie de cette décharge. Le comble c’est que cette décharge est mal gérée», regrette Rachid, un habitant de ladite localité. D’après les mêmes habitants, rien n’a été entrepris ne serait-ce que pour contrôler les déchets ménagers, ainsi que de mettre terme à ce problème qui porte préjudice à l’environnement et à la santé publique. Face à cette situation des plus lamentables, les autorités locales ne bougent pas le petit doigt afin de remédier aux maux dont souffrent et se lamentent lesdits habitants, et ce, malgré les réclamations effectuées auparavant. Les riverains de la décharge font savoir que des animaux, principalement des chiens et chats errants probablement porteurs de maladies dangereuses, rodent en permanence autour de ce dépotoir. Pour limiter les dégâts que cause cette décharge, les habitants ont opté pour l’incinération des déchets ménagers. Cependant, le recours à ce procédé est loin de faire l’affaire des habitants, car les déchets incinérés génèrent, à chaque fois, de gigantesques colonnes de fumée, non seulement gênantes et suffocantes, mais également très néfastes pour la santé. Les responsables concernés devraient donc se pencher sur ce problème en songeant, par exemple, à délocaliser cette décharge.
Aziz C.